Dimanche 5 mars 2006, à 18h00 (heure française), la chaîne sénégalaise RTS1 que l'on peut capter gratuitement sur le satellite Eutelsat W3A à 7°est, propose 2 heures de lutte sénégalaise en direct, avec notamment le combat Tyson junior contre Gris Bordeaux.

source : http://www.rts.sn/default_RTS1_prog.htm

La lutte sénégalaise se déroule dans un cercle délimité par des sacs de sable. Les deux lutteurs se mesurent et chacun essaie de faire trébucher son partenaire. Le premier qui met ses quatre appuis au sol, qui se couche sur le dos ou qui est éjecté hors du cercle est déclaré perdant.

C'est étonnant que les oyakata n'aient encore recruté personne au Sénégal. Dans la catégorie des plus de 120 kilos, il y a de beaux bébés très puissants physiquement, qui pourraient tout à fait s'imposer en sumo.

Il y a beaucoup de similitudes avec le sumo japonais.



Cet affrontement psychologique n'est pas sans rappeler celui du sumo.
(ici, Yahya Diop dit "Yekini" contre Mohamed Ndao dit "Tyson", dans la catégorie des plus de 120 kilos)



La lutte sénégalaise a également ses rituels.

Le « Baccou » consiste à chanter ses prouesses en vue d'intimider l'adversaire et de séduire son public en dansant au rythme du tam-tam.



Hélas, tout ceci n'est pas très esthétique, car la lutte sénégalaise doit se contenter de représentations dans des stades de foot, n'ayant pas, pour des raisons financières, une sorte de Kokugikan bien à elle.

Les griots poussent les lutteurs à se surpasser en chantant leurs éloges.
Le «Ndawrabine» est effectué par le ballet de l'écurie. Habillées en tenue traditionnelle, les femmes dansent avec leur foulard durant toute la durée de la lutte.



Le rôle du marabout est de protéger le lutteur contre le mauvais sort et contre les génies qui apprécient particulièrement les héros. Les incantations et les formules magiques aident à la victoire.





Yahya Diop dit Yekini, le grand champion local.

sources :
http://www.au-senegal.com
http://www.kamikazz-photo.com