Nom et prénom : Fukuzuno Yoshifumi
Heya : Itsuzu-beya.
Poids et Taille : 1m85 et 116 kg.
Shikona : Terao.
Grade : Sekiwake.
Kantô-shô : 3.
Ginô-shô :1.
Shukun-shô :3.
Kinboshi : 7.
Jûryô Yûshô :2.
Terao est le fils d’un des plus grand techniciens que le monde du Sumô est connu. Son père est l’ancien Sekiwake Tsurugamine. Ce dernier était un virtuose sur le Dohyô. Il a remporté 10 Ginô-shô durant sa carrière.
Le jeune Terao durant sa jeunesse a été bercé par le récit des exploits que son papa a effectué sur les Dohyô.
Le jeune homme tentera l’aventure dans le sumô professionnel en rejoignant la Heya de son père en Juillet 1979.Il y rejoint ses frères qui eux aussi sont devenu Rikishi. Sakahoko est classé en Sandanme et Kakureizan en Makushita.
Terao débute en Maezumô lors du Nagoya basho 1979. Il va progresser chez les Minarai pour atteindre la division Jûryô en 1984. Terao est un Rikishi léger mais il possède une vitesse exceptionnelle.
Il est devenu un adepte du style Oshi-zumô.
Contrairement à son père et à son frère Sakahoko qui est connu pour leurs grande maîtrise du Yotsu-zumô. Notamment de la Technique du Morosashi.
Terao attaque directement ses adversaires sur le Dohyô avec le plus souvent une volée de Tsupparri. Comme ses compagnons de Heya , Kirishima et Sakahoko , il n’est pas très lourd et il pratique avec ferveur la musculation pour renforcer son corps.
En 1985, le travail de Terao dans la Keiko-ba de l’Itsuzu-beya porte ses fruits. Il remporte le Jûryô Yûshô lors de l’Hatsu basho 1985. Un basho tonitruant pour lui car il ne concède que trois défaites.
Les fans d’Oshi-zumô en ont eu pour leur argent, Terao terrasse ses adversaires grâce à ses Tsukidashi , Oshidashi,Tsukiotoshi.
Lors de l’Haru basho 1985, il débute comme Maegashira en Makuuchi.
Hélas, il est Makekochi en fin de tournoi. Les rikishi de talents ne manquent pas et Terao en fait les frais.
Il chute à nouveau en Jûryô et réussit l’exploît de remporter à nouveau le Jûryô Yûshô. Douze gains qui le propulse à nouveau avec l’élite du Sumô.
Terao parvient à se maintenir chez les Maegashira et continue de gagner en expérience au plus haut niveau. Ses effort seront récompensés lors due l’Aki basho 1986, ou il remporte son premier Sanshô, le Kantô-shô.Un beau tournoi où il bat l’expérimenté Kirinji lors de la onzième journée mais aussi le puissant Sekiwake et expert comme lui en Oshi-zumô , Kotogaume lors du Senshurakû.
L’histoire retiendra que sur ce tournoi son frère Sakahoko remportera lui aussi un Sanshô, son troisième Ginô-shô.
Son poids se stabilise vers les 110 kg.Ce n’est pas forcément un avantage mais Terao continue de progresser tant bien que mal en Makuuchi.
Lors de la seconde journée de l’Hatsu basho 1988, il obtient sa première Kinboshi en expulsant l’imposant Yokozuna Ônokuni sur Oshidashi. Terao enflamme les gradins.
Un combat magnifique ou le Maegashira de l’Itsuzu-beya donne le maximum de puissance pour vaincre le plus lourds Yokozuna japonais de l’histoire.
Il sera Makekochi à l’issue du basho mais il aura encore gagné en popularité grâce à cette exploit.
En Janvier 1989, Terao est le chef de file des Maegashira.Dans cette position difficile sur le Banzuke , il obtient le Kachi-kochi. La huitième journée restera pour lui, un des plus grand moment de sa carrière car il viendra à bout du légendaire Chiyonofuji sur Sotogake.
Il défait l’ôzeki Konishiki , le quatrième jour sur Hikiotoshi . L’ôzeki Asashio est victime de la poussée de Terao et doit s’incliner sur Oshidashi.
Un formidable basho qui lui rapporte le Shukun-shô et sa seconde Kinboshi.
Il se stabilise comme un solide Hiramaku en haut de classement.
L’Aki basho 1989 de Terao est impressionnant !
Il obtient dix victoires.Il varie les techniques en employant des Kotenage,Uwatedashinage, Hatakikomi en Yotsu-zumô .
Il est toujours aussi à l’aise en Oshi-zumô et la combinaison des deux styles va surprendre plus d’un adversaire.
L’ôzeki Hokutenyû est défait sur Kotenage le premier jour. Le Yokozuna Ônokuni est expulsé sur Oshidashi et Terao glane sa troisième Kinboshi. Konishiki est défait sur Hikiotoshi. Kushimaumi , Mitoizumi , Akinoshima feront partie du tableau de chasse du fougueux Maegashira de l’Itsuzu-beya.
Il remporte son premier Ginô-shô et se voit promu pour le tournoi suivant Sekiwake.
Lors de l’Aki basho 1989, Terao est un Shin Sekiwake. Il prouve qu’il a les épaules pour se maintenir à ce grade.
Le Yokozuna Hokutoumi est défait lors de la huitième journée sur Tsukiotoshi. Il place deux jours plus tard, un formidable Utchari sur le corpulent Mitoizumi.
Un superbe basho où il obtient le Kachi-kochi et un nouveau Kantô-shô.
Terao perd son grade de Sekiwake lors du Kyûshû basho 1991 où il n’obtient que cinq gains.
De retour chez les Hiramaku, il redresse la barre avec un Kachi-kochi obtenu avec brio comme en atteste sa victoire sur le yokozuna Ônokuni lors de la septième journée. Lors du senshûrakû , Akebono est dépassé par l’agilité de Terao qui le raccompagne hors des limites du cercle sur Okuridashi.
Il redevient San.yaku comme Komusubi.
Néanmoins malgré sa vitesse son brio et sa ténacité, Terao oscillera entre le haut des Maegashira et quelques retours en San.yaku.
En 1994, Terao est désormais un des lutteurs les plus populaires avec Wakanohana III, Konishiki , Mainoumi ,Takanohana II.
Pour le plus grand plaisir de fans d’Ôzumô , Terao remporte le Kantô-shô lors de l’Haru basho 1994.
Les Ôzeki Takanohana et Takanonami devront baisser pavillon devant lui. Le puissant Musoyama capitulera sur Tsukiotoshi.
Terao en plus de l’obtention du Kantô-shô réintègre les San.yaku comme Komusubi.
Mais il ne peut se maintenir comme Komusubi et redevient un Maegashira.
Lors de l’Haru basho 1995, Terao est toujours un solide gaillard. Son excellente condition physique, son sérieux dans la Keiko-ba en font un adversaire toujours difficile pour qui doit le rencontrer.
Lors de la sixième journée, le Yokozuna Takanohana est battu par Terao sur Tsukiotoshi. Akinoshima qui est Sekiwake à cette époque doit lui aussi s’incliner sur cette même technique.
Kachi-kochi et une nouvelle Kinboshi dans la besace du Maegashira de l’Itsuzu-beya.
Terao est toujours là !
Il ne manque pas de panache !
Sa fougue, son abnégation et son Sumô spectaculaire en font une des grandes attractions des tournois.
Terao continue d’évouler en Makuuchi comme Maegashira. Bataillant ferme quelque soit l’adversaire.
En 1999, lors du Kyûshû basho , Terao ne peut obtenir le score positif nécessaire pour progresser sur le Banzuke. Il Makekochi avec seulement cinq victoires.
Mais Terao enflamme les gradins et le public lors de la neuvième journée en expulsant sur Yorikiri , le Yokozuna Musashimaru.
Trois jours avant cet exploit, l’ôzeki Takanonami avait été victime de la même technique. Makekochi certes mais une nouvelle Kinboshi pour l’ex Sekiwake.
Lors du Natsu basho 2000, Terao est queue de peloton chez les Hiramaku et un fâcheux Makekochi doit le faire chuter en Jûryô , le tournoi suivant.
Beaucoup penseront que l’Intai est proche mais il n’en ai rien pour Terao.
Il a le Sumô dans le sang. C’est une affaire de famille, d’honneur.
L’ancien Sekiwake a toujours le feu sacré et le public le soutient à 100%.
Terao est en Jûryô pour le Nagoya basho 2000, il accuse un peu le coup de sa rétrogradation et il n’obtient le Kachi-kochi.
Ses adversaires se méfient de ce rikishi de légende. Terao inverse la vapeur avec une ténacité exemplaire.
Il obtient trois Kachi-kochi consécutifs qui le hisse à nouveau en Makuuchi pour l’Haru basho 2001.
Terao est incroyable !
Le temps ne semble pas avoir d emprise sur lui. Il combat toujours avec la même envie de bien faire. Il obtient le score positif en pratiquant un Sumô de vitesse, d’une agilité remarquable. Son sens du Dohyô est toujours aussi impressionnant.
Hatakikomi, Hikiotoshi ,Oshidashi , Terao se bat comme un beau diable et obtient sa huitième victoire le treizième jour en expulsant sur un de ses légendaires Oshidashi ,Hamanoshima.
Hélas lors du Natsu basho 2001, Terao ne remporte que deux combats et chute en Jûryô.
Celui qui est surnommé l’Homme de fer par les fans de Sumô continue d’avoir l’envie, la vaillance et le courage pour avancer mais son corps a du mal à soutenir la cadence.
Après avoir fait l’impasse sur le Nagoya basho 2002, Terao tire sa révérence a la fin de l’Aki basho 2002 à l’age de 39 ans..
Il devient par la suite Oyakata. En Fevrier 2004 , il ouvre la Shikoroyama-beya. Il a formé le Sekitori Hômashô. Ce dernier était fan de Terao lorsque son oyakata était en activité.
Terao aura obtenu durant sa formidable carrière : 2 Jûryô Yûshô, 7 Kinboshi , 3 Shukun-shô, 3 Kantô-shô et 1 Ginô-shô.
Il aura marqué les fans et l’histoire du Sumô grâce à son Sumô spectaculaire , son physique très athlétique , son incroyable talent et son amour du métier.
Terao est un Rikishi de légende !
Photo Sumoforum.
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