Le gyôji de division makushita KIMURA Rinnosuke (木村 林之助, 33 ans, Dewanoumi) a été condamné par le tribunal de Chiba à 16 mois de travaux forcés assortis d’un sursis de 3 ans (2 ans avaient été requis). De son vrai nom KOBAYASHI Ryôta (小林亮太), il était jugé pour coups et blessures sur sa femme et son fils aîné âgé de 3 ans (ici). Le couple a depuis divorcé et le gyôji a reconnu les faits qui ont eu lieu respectivement le 19 janvier et le 27 février.
Dewanoumi oyakata (maître de KIMURA Rinnosuke) : "Le verdict vient de tomber, je n’ai pas de commentaires à faire. Les sanctions ne dépendent pas de moi et je vais en parler avec la NSK."
Nishonoseki oyakata (chef du service des relations publiques) : "Nous devrons prendre une décision d’une façon ou d’une autre. Mais le verdict vient d’être prononcé et nous souhaitons prendre conseil auprès de Murayama rijichô (ancien procureur général de Tôkyô) qui est un spécialiste."


Si je mets en ligne cette brève pas toute neuve issue de MSC, c'est parce qu'elle m'inspire la réflexion suivante : je sais bien qu'un gyoji n'a pas la même importance qu'un rikishi, à plus forte raison un sekitori, mais quand même la différence de traitement avec les cas des Russes amateurs de fumette m'interpelle... on a là un gars condamné par la justice et pas de décision immédiate à son encontre, c'est un peu fort de café...