Au fait je ne le savais pas lorsque j'ai posté, je n'avais pas vu cela...
Au fait je ne le savais pas lorsque j'ai posté, je n'avais pas vu cela...
Ceci est un secret.....
L'ignorance de la loi n'est pas une circonstance atténuante je pense, nul n'est censé ignorer la loi, et je suppose que cet adage vaut pour tous les pays.
Cela étant, l'exclusion de la NSK est somme toute logique au vu des faits et du devoir d'exemplarité inhérent à sa fonction de lutteur professionnel.
De plus, il ne faut pas oublier que ces lutteurs sont salariés de la NSK et que celle-ci est une entreprise. Il y a une atteinte manifeste à l'image de l'entreprise d'où licenciement. Si quelqu'un se fait prendre dans ma boite en train de fumer un joint, le licenciement serait immédiat également (il y une chance non négligeable qu'il sorte de l'entreprise encadrés par les gendarmes et avec les bracelets aux poignets en plus d'ailleurs)
Pour le reste, il est effectivement encore jeune, donc il peut encore se racheter, mais sa carrière au Japon est très certainement terminée.
Quant à Magaki Oyakata, je pense que sa retraite anticipée est plus que probable assez rapidement au vu de ce que vous dites concernant son état.
Je revendique le terme de "fumisterie" et comment peut-on d'ailleurs en douter? Mais peut être n'as-tu pas saisi que je parlais du fait de ne pas savoir que fumer un joint dans le rue pouvait entraîner des conséquences importantes. C'est donc à cette idée que j'applique le qualificatif de "fumisterie", ni plus ni moins.
Pas au courant? Ce serait "amusant" si ce n'était tragique. Et je maintiens que Wakanohô savait ce qu'il faisait, c'est à dire commettre un acte illégal, au sens propre du terme. Pas besoin d'être Nippon pour comprendre intuitivement que fumer un joint au Japon n'est pas autorisé.
Un de mes collègues Français a eu affaire à la justice japonaise il y a près de 5 ans pour des faits similaires, dans une chambre d'hôtel. Quand il a dû s'expliquer au poste de police, il n'a pas osé prendre ses interlocuteurs pour des crétins en affirmant ne pas connaître la loi japonaise ou ne pas "savoir" que c'était interdit. Il y a tout de même des limites à la décence et à la provocation...
Mes arguments n'ont rien de fallacieux; merci de me relire avec attention et j'apporterai des précisions avec plaisir si tu ne vois toujours pas ce que je souhaite exprimer. Car, comme je l'ai pourtant précisé, je parle d'un point précis qui n'est pas celui de la sévérité de la sanction, ni plus ni moins.
Je n'ai par ailleurs jamais écrit qu'il savait une expulsion de la NSK possible. Là encore tu n'as pas compris ce que j'ai expliqué.
J'ai, par contre, compris ton point de vue et te fais remarquer que je n'ai nullement affirmé être d'accord avec la décision de la NSK concernant l'oyakata.
Désolé donc de ne pas avoir été assez clair pour toi.
Complètement d'accord avec toi Tony. Il a été un grand nom du sumô , je suis triste pour lui . Il n'avait pas besoin de cette histoire. Je suis inquiet pour lui .Envoyé par Tony
Un lien sur Magaki oyakata / yokozuna Wakanohana II .
http://www.info-sumo.net/info/module...3d17a7ae#62918
La méconnaissance en soi n'est pas reconnue juridiquement comme un argument valable. Heureusement d'ailleurs, comme tu l'as noté, car on ne pourrait appliquer les lois sinon.Envoyé par pereboulon
Néanmoins, associée aux autres éléments de l'affaire (jeune âge notamment), c'est un point qui aurait pu être pris en compte pour une sanction plus responsabilisante voire pédagogique (si on ne connaît pas la portée d'un acte, c'est l'occasion de l'expliquer, non?), plus appropriée au cas quoi qu'il en soit, et donc plus juste.
La NSK aurait pu être extrêmement sévère déjà en l'expulsant temporairement le temps que l'affaire soit réglée judiciairement, en lui ponctionnant une partie de son salaire, en l'envoyant faire des "TIG" (un équivalent doit bien exister au Japon?) pour la NSK ou pour le bien de la société japonaise. Si tu ajoutes à cela une menace d'expulsion définitive en cas de récidive, crois moi que le lutteur, mais également le jeune homme, aurait été responsabilisé, aurait bien compris et n'aurait plus été aussi insouciant à l'avenir. L'avertissement aurait été très clair pour tout le monde et on aurait pu difficilement taxer la NSK de clémence.
Si Wakanoho est expulsé du territoire japonais, sa carrière dans le monde du sumo est, par conséquent, terminée évidemment, mais la NSK n'a même pas attendu qu'une sanction pénale soit prise et a réagi quasiment instantanément... Enfin, peut-être la décision judiciaire définitive à l'encontre du rikishi va-t-elle de soi au Japon dans une affaire comme ça et la NSK se lave juste les mains en l'anticipant. Plus je lis sur cette affaire, plus cette hypothèse m'apparaît comme la plus probable.
Wakanoho n'a pas réagi différemment de ton collègue. Il a reconnu son erreur si je ne m'abuse. Il a fait des excuses très plates et n'a pas du tout joué les fiers-à-bras.Envoyé par skydiver
Comme tu l'as montré, il savait sûrement qu'il commettait un acte délictueux et il devait se douter que la sanction serait sévère de la part de la NSK. Je n'ai jamais affirmé le contraire.
Mais la sanction prise par la NSK est plus que sévère, elle est radicale et disproportionnée, même pour leurs standards (compare à la sanction à l'encontre de Toyozakura pour un acte autrement plus grave de la part d'un rikishi autrement moins juvénile). Virer quelqu'un du monde du sumo, ce n'est pas seulement lui enlever un travail, mais également son mode de vie, depuis 3 ans et demi en l'occurrence. C'est juste la plus lourde sanction possible. Très violent quand même.
Tiens ton collègue, s'il travaillait au Japon à l'époque, il serait intéressant de savoir s'il a été viré de son travail suite à cette affaire et/ou s'il a été expulsé du territoire pour une durée précise.
Les conséquences pénales de cette affaire m'inquiètent. Wakanoho sera-t-il à coup sûr expulsé du territoire japonais? Pourrait-il encourir une peine de prison?
J'ai posé la question à un de mes amis, professeur à l'Université de Meiji Gakuin (Tôkyô). Il est plus versé dans l'économie française mais, selon, lui, pas d'expulsion ni peine de prison systématiques.
Dans le cas de mon collègue, il a justement joué la carte de la provocation face aux autorités japonaises. Comme il devait rentrer en France 48H après les faits, ça n'a pas changé grand chose.
Pour le reste, moi aussi je trouve cette sanction très lourde, ce que tu n'avais pas l'air de comprendre. Je n'ai jamais écrit que la NSK s'était montrée clémente. Cela dit je comprends sa position car si les scandales se poursuivent c'est à une véritable opération "mains propres" qu'il faudra s'attaquer.
Wakanoho va servir d'exemple c'est dommage pour lui mais bon il le savait en roulant son joint qu'il jouait avec le feu, il a jouer et il a perdu c'est tout !!!
C'est dommage pour lui mais bon il est très jeune donc il a encor la possibilté de retomber sur ses pattes mais bon bousiller une carrière pour quelques joint je trouve ça pathétique !!!
Dommage pour lui et dommage pour nous qui perdons là un bon rikishi !!
Certes, pour le coup la NSK n'y est pas allé de main morte. Cela me parait justifié mais à l'évidence les instances dirigeantes ont choisi la sanction la plus lourde. Mais on parlait d'empathie, pourquoi ne pas en avoir pour les dirigeants de cette institution japonaise ? ou au moins les comprendre.Envoyé par skydiver
Ils ont eu un décès qui a aboutit à une inculpation pénale et un scandale qui s'en est suivi. Ils connaissent une certaine désafection du public avec des Japonais moins performants que les gaijin. Asashoryu se comporte comme une tête brûlée. Bref, on peut parler de crise. Alors comment ne pas comprendre leur attitude, certes extrême, lorsqu'ils apprennent qu'un de leur jeune rikishi a gouté à la drogue (ou du moins considéré comme tel par la législation) ? Lorsqu'on tient la barre sous vent mauvais, quelquefois les corrections sont excessives.
Si Wakanoho doit se soucier de lui, Kitanoumi doit se soucier de la bonne marche de ce qui est, en fin de compte, une entreprise de spectacle et de communication. Écorner son image c'est s'exposer à la voir s'écrouler totalement avec les conséquence que cela aurait pour les centaines de personnes qui en vivent.
Père Boulon
Il n'y a de richesse que d'Hommes.
Je comprends cette sanction, dictée, ce me semble, par la situation actuelle du Monde du Sumô avant tout. On ne peut pas en vouloir à la NSK de prendre des mesures drastiques même si elles entraînent des solutions dommageables.
Ce qui est sur, c'est que les reperes de magaki Oyakata sont plutôt orientés vers la bonne bastonnade traditionnelle pour forger le caractère que vers laisser ses lutteurs se rouler des petards peinards.
Plus sérieusement, Magaki Oyakata a été plusieurs fois récemment dans le colimateur des hautes instances, justement à cause de ce genre de propos ( de mémoire, c'était du genre "si la bastonnade meurt, l'esprit du sumo meurt" ) . Je pense que ces déclarations embarassantes n'ont pas incité la NHK à la clémence, l'occasion était trop belle.
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