Les Japonais qui s'intéressent au sumô sont globalement déçus de l'attitude récurrente de Asashoryu. Il est admiré pour ses prouesses sur le dohyo mais ne peut capturer l'inconscient collectif des fans. Je connais pas mal d'aficionados au Japon et tous regrettent la classe d'un Chiyonofuji, le panache d'un Takanohana, la majesté d'un Akebono ou le charme et la candeur d'un Konishiki.
Inutile de s'imaginer un "gaijin-repoussoir" pour les Japonais; rien ne serait plus faux. Simplement les Nippons sont las des frasques du Grand Champion.
Encore faut-il passer du temps au Japon et parler la langue pour saisir la vision des Japonais.