Je te rassure, pour avoir subi (et fait subir, bien que de manière moins sadique et dans une optique plus "éducative") certaines formes de ce que l'on appelait chez moi le "bahutage", fracasser une bouteille de bière sur la tête d'un jeune, ce n'est pas du bahutage. C'est une débilité d'ivrogne. La seule chose regrettable, c'est que la rigidité et le poids de certaines "traditions" (j'emploie à dessein un petit t, contrairement à la Tradition porteuse des valeurs les plus positives de l'exemple des Anciens) font que les jeunes rikishis n'osent (et n'oseront sans doute) jamais dénoncer de tels actes. Le reste, genre toilette des rikishis, tâches ménagères, etc., est à mon avis une bonne chose car c'est l'enseignement très concrète des valeurs du sumo : humilité, force morale, abnégation. Après, le différentialisme "racial" dans les heya est à mon avis moins présent que l'on ne peut le dire. Même Konishiki nous indique que son sentiment était qu'il était particulièrement brimé du fait de son caractère prometteur de futur grand plus que parce qu'il était un gaijin.
Voilà, j'espère que je n'ai pas été trop nébuleux...

Pour Asa, je suis d'accord, même si maintenant qu'il est (le seul) yokozuna, il faudrait qu'il songe à mettre de l'eau dans son koumiss (c'est bien le nom du lait de jument fermenté, non ?)