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Sujet : L'invasion étrangère dans le sumo

  1. #1
    Modérateur Avatar de toonoryu
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    L'invasion étrangère dans le sumo

    Suite des traductions de SFM, avec un article d'actualité sur les étrangers dans le sumo. Enjoy !


    L'invasion étrangère dans le sumo


    par Mark Buckton


    Au dernier jour du Grand Tournoi de Nagoya 1972, le sumo, sport si japonais par essence, change à tout jamais. Il devient international.

    En soulevant la Coupe de l'Empereur, emportée avec un score de 13-2, Takamiyama, alors maegashira 4e, devient le premier sekitori de l'histoire sans une goutte de sang oriental dans les veines à remporter un tournoi.

    Arrivé au Japon quelques huit ans auparavant, Takamiyama, de son vrai nom Jesse Kuhaulua, un jeune garçon nerveux de 19 ans mesurant 1,92 m., enfonce littéralement toutes les barrières à chaque victoire remportée sur le dohyo, et est à l'époque le seul étranger présent.

    En s'engageant dans une carrière longue de deux décennies qui le voit participer à 97 tournois de makuuchi (28 de plus que le légendaire Taiho), Jesse est animé par une volonté féroce de réussir. Il accomplit cette réussite avec un esprit si combatif qu'il amène les japonais à considérer l'éventualité que des étrangers prennent part à leur sport national – et à la pensée alors impensable de les voir s'en aller porteurs de la Coupe de l'Empereur de manière régulière. Jesse devient alors un pont entre le monde extérieur et le sumo, il y aura trente trois ans le mois prochain.

    Le seul tournoi remporté par Takamiyama mis à part, il faut encore près de vingt ans de plus pour que le trophée majeur du sumo ne soit remporté par des rikishi d'importation plus souvent. Au milieu des années 80, Konishiki, désormais connu dans le monde entier, lui aussi de la Takasago-beya, est alors le meilleur étranger dans le sumo, bien que sa carrière plafonne au rang d'ozeki. Tout près d'atteindre le rang de yokozuna en de multiples occasions, Konishiki porte fièrement les couleurs des internationaux jusqu'à la mi-1992, quand son poids excessif finit par avoir raison de ses performances. Inexorablement, les blessures s'accumulent, le faisant redescendre dans les classement jusqu'à ce qu'il finisse par poser son mawashi fin 1997.c'est peut-être Konishiki qui brise à nouveau la glace qui s'était formée depuis le début des années 70 et l'époque de Takamiyama, mais quelle qu'en soit la raison, la fin des années 80 et le début des années 90 voient une arrivée massive de non-japonais cherchant à se faire un nom dans l'ozumo.

    Le Sri Lanka, l'Angleterre, le Brésil et l'Argentine furent toutes des nations représentées dans le banzuke (c'est toujours le cas du Brésil), mais ce sont les îles du Pacifique qui se taillent la part du lion parmi les rikishi dont on peut encore se souvenir plus de dix ans après. Akebono et Musashimaru, qu'il n'est point besoin de présenter aux initiés du sumo actuel, font leur entrée dans leurs heya respectives (l'Azumazeki de l'ancien Takamiyama pour ce qui concerne Akebono, la Musashigawa pour Musashimaru) à dix huit mois d'intervalle; Akebono au printemps 1988 et Musashimaru à l'automne de l'année suivante.

    Réussissant ce qu'aucun rikishi totalement non-asiatique n'avait pu accomplir, la paire excelle, et Akebono se montre extrêmement supérieur à ses pairs en terme de talent et de domination. Toutefois, quinze hommes différents conquièrent un yusho dans les années 90.

    Cependant, à mesure que les corps prennent de l'âge, il devient évident que les autres étrangers ne parviennent pas suffisamment au-delà des rangs juryo pour constituer de véritables menaces au sommet. En conséquence, n'étant pas considérés par les pouvoirs alors en place comme des menaces suffisamment sérieuses, les rikishi étrangers peuvent alors être recrutés en nombre illimité et, face à cette opportunité qui leur est accordée, des étrangers venus cette fois de l'est du Japon commencent à manifester leur intérêt.

    D'abord un, puis quelques autres étrangers font leur entrée et ne se débrouillent pas si mal. Atteindre les rangs salariés n'est pas exclu, comme Kyokushuzan et Kyokuteho, de Mongolie, le prouvent avec bonheur dans les cinq ans après leur entrée dans le sumo, en 1992.

    puis, à l'orée du nouveau millénaire, alors que Musashimaru est promu au rang de yokozuna et qu'Akebono, Takanohana et Wakanohana arrivent tous au crépuscule de leur carrière, un nouveau Mongol fait son apparition dans le bas du banzuke – un homme connu aujourd'hui comme le yokozuna Asashoryu.

    Dolgorsuren Dagvadorj, de son vrai nom, est le grand dominateur de la makuuchi aujourd'hui, et est considéré par beaucoup d'observateurs comme le futur Chiyonofuji ou Taiho – s'il parvient toutefois à se protéger des blessures.

    Cependant, avec l'installation semble-t-il définitive d'au moins un yokozuna non-japonais au sommet de la hiérarchie du sumo, et le renfort d'un groupe d'une demi-douzaine de lutteurs qui devraient squatter les hauts grades pour les dix ans à venir, une limite est désormais imposée au nombre de gaijin – ou étrangers – qui font leur entrée dans le sumo, reluquant les gains potentiels.

    Malgré tout, les quelque 45 lutteurs étrangers non salariés actuellement dans le sumo ne semblent pas très désireux de stopper leurs assauts sur les forteresses des divisions supérieures. Pour les fans locaux particulièrement chauvins, toutefois, une pause et ce qui apparaît comme une éclaircie naturelle pourrait bien se faire jour vers la fin 2005 et à l'orée de 2006.

    dans les divisions majeures, avec douze sekitori né hors du Japon désormais fermement enracinés il semble qu'il ne reste plus que quelques rikishi supplémentaires qui ne soient en position de briguer un statut de sekitori d'ici la fin de l'année. Mais, en raison de l'âge maintenant avancé des deux rikishi de l'Oshima-beya cités précédemment, Kyokutenho et Kyokushuzan, on peut considérer ceux-ci comme des remplaçants, plus que des rikishi étrangers supplémentaires.

    c'est quasi certain, les 197 cm de l'estonien Baruto (Mihogaseki-beya) semblent promis à la division juryo pour septembre ou novembre au plus tard, s'il poursuit son ascension, mais derrière lui apparaît ce que l'on peut qualifier d'un vide.

    Des talentueux mongols, chinois et un brésilien en particulier – Takaazuma de la Tamanoi-beya – viennent à l'esprit comme futurs sekitori possibles s'ils rassemblent leurs forces, mais dans les divisions inférieures c'est vers rikishi locaux que l'attention des fans du Japon et d'ailleurs se tourne, ou devrait se tourner. Sawai, 19 ans, de la Sakaigawa-beya, dans le haut des jonidan en mai, mais dont on pense qu'il devrait atteindre les sandanme pour Nagoya, et Shibuya, 18 ans, de la Tamanoi-beya, sont à un niveau bien supérieur à ce qui est attendu de garçons de leur (peu) d'expérience, et de grands espoirs sont placés en eux. Mais, tandis que ses détracteurs voient le fait que Shibuya patauge dans le haut des sandanme comme un blocage devant un mur, il semble qu'il soit simplement en train de suivre l'exemple montré par beaucoup des grands yokozuna en s'accordant un répit au milieu du banzuke – Umegatani II en était un exemple. Un peu plus haut, Chiyohakuho, à peine plus de vingt ans lui-même, a déjà fait une apparition en juryo et sera bientôt de retour. Bien d'autres rikishi japonais sont sur le point de franchir le mur final qui sépare l'enfer du paradis, dans l'année qui vient. Aucun d'entre eux, je dis bien AUCUN, ne semble en mesure d'anéantir l'opposition, laissant dans leur sillage des mage déconfits, pour se montrer un sérieux candidat sur le chemin des sanyaku dans un futur proche.

    Pour trouver de tels hommes, il nous faut nous tourner vers ceux qui appartiennent déjà aux rangs salariés, et réduire nos attentes sur le temps qui leur sera nécessaire pour s'assurer une place au-dessus du lot. Katayama, tout juste issu des juryo, tourne les têtes avec son sumo brut (et ses levers de jambe). Kisenosato, célébré comme le sauveur du sumo japonais l'an dernier à la même époque, alors que beaucoup lui voyaient un peu prématurément la tsuna déjà autour de la taille, continue l'apprentissage de son art, mais devrait poursuivre avec le temps son avancée vers les échelons supérieurs. Même Iwakiyama, l'un des lutteurs les plus lourds de la division majeure, possède le potentiel de relever un peu la fierté hinomaru en se faisant de la sanyaku un repaire régulier, surtout si ses genoux tiennent le coup, tout comme Tamanoshima de la Kataonami-beya.

    Mais au vu de ces quelques hommes seuls, et du manque cruel d'espoirs japonais, peut-on encore considérer que le sumo reste le domaine des seuls japonais ? Et doit-il l'être ? La réponse à ces deux questions, qui ne fera sans doute pas plaisir aux conservateurs de tout poil, est un NON retentissant !

    Donc, le sumo ayant montré qu'il ne pourra jamais être exporté hors du Japon à un niveau professionnel, et donc demeure en un sens un sport purement japonais, il ne peut aujourd'hui prospérer qu'avec l'apport régulier de sang neuf venu de l'étranger.

    Les successeurs de Takamiyama ont depuis bien longtemps disparu due l'active, mais avec tout d'abord Konishiki, puis Akebono et Musashimaru et, plus récemment, Asashoryu arrivant à la rescousse dans les années intermédiaires, il reste de l'espoir pour ce sport. Peut-être alors n'a-t-il jamais été aussi vrai de dire que le sumo du XXIème siècle est un sport destiné au monde entier et un sport du monde entier – une phrase qui embrasse son présent et son futur, et une phrase bâtie sur son passé japonais unique, mais de plus en plus en danger.

  2. #2
    Modérateur Avatar de toonoryu
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    Petit test sur les étrangers : qui sont ces trois jeunes (pas encore) aspirant rikishi, désormais pour au moins deux d'entre eux, en makuuchi ?

    Le gagnant gagne... euh, rien du tout


  3. #3
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    De gauche à droite : Kyokutenho, Kyokushuzan et Kyokutenzan, les trois Mongols de l'Oshima beya (pour Kyokutenzan, c'est une déduction, car je ne connais pas son visage).

  4. #4
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    Trop rapide... faudra que je trouve plus dur et original la prochaine fois...

  5. #5
    Ben déjà... ta photo s'appelle "mong1992", autant dire que trouver la réponse avec un tel indice, c'est pas bien compliqué!!! Ceci dit sans vouloir t'enlever le moindre mérite, Azumaryu!

    La prochaine fois, renomme ta photo en "nanana" avant de la coller à ton message, on verra si on fera aussi facilement les marioles!

    Satori

  6. #6
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    Un autre article de Mark Buckton qui date de 2006 :
    http://metropolis.japantoday.com/tokyo/616/lastword.asp
    http://www.crisscross.com/jp/comment/886

    Intéressant, il est à 100% pour la totale internationalisation du sumo, et tous les arguments sont bons.

    Je suis contre l'internationalisation totale du sumo, comme beaucoup savent, et je suis pour des quotas d'étrangers dans le sumo, afin qu'il reste essentiellement japonais, mais je respecte le point de vue de ceux qui sont pour, quand ils ont des arguments fondés. Hors, je suis sorti de mon mutisme pour vous poster les liens vers cet article dont je trouve l'argumentation très discutable.

    Citation :
    "Imagine the global hoo-hah if, from today, non-American players were banned from joining baseball teams in the US. The guys already in the door can stay but the bolt is on to others. What about if the English Premier League followed suit ? Chelsea and Arsenal as clubs would essentially cease to exist when their foreign legion of players age and finally wilt."

    Dans un parallèle avec le foot, il déplorerait que des équipes comme Chelsea et Arsenal n'aient plus leur légion d'étrangers et elles cesseraient même d'exister !?

    J'ai personnellement vu jouer Arsenal avec une écrasante majorité d'anglais du style Ian Wright, et Arsenal a même gagné une coupe d'Europe ainsi, en 1994, en déplaise à monsieur Buckton.

    On voit d'ailleurs le problème rencontré aujourd'hui par l'équipe d'Angleterre pour trouver de bons attaquants expérimentés au top niveau quand les meilleurs clubs ne donnent justement plus leur chance à des anglais. L'Angleterre en est réduite à faire jouer deux blessés (Owen et Rooney) et à espérer d'un jeune de 16 ans (Walcott) qui n'a jamais joué en première division, à Arsenal, barré justement par des attaquants étrangers.
    Si monsieur Buckton aime bien l'équipe d'Angleterre, il devrait y songer.

    Citation :
    Luckily, these extreme examples of discrimination will never happen

    Il est mal informé car "ces exemples extrêmes de discrimination", comme il dit, vont arriver en foot très bientôt :
    http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/football/4270267.stm

    Citation :
    "The situation is admittedly a tad more complicated than being a blanket “no foreigners” edict, but “persona non grata” is the label any new applicant will be stamped with if his passport carries a mark other than the chrysanthemum."

    Il y a effectivement des quotas et en parlant de label, d'étiquette, il fait là de la provocation ou je me trompe ?

    Citation :
    "While the Tokyo-based International Sumo Federation works toward Olympic recognition of a sport that now has well over 80 national associations, how does a ban on the international community competing in Japan look to the IOC?"

    Pendant la quasi totalité de l'article, il parle de sumo professionnel et de heya, puis il glisse l'ISF alors que chacun sait que la Kyokai ne veut pas voir du sumo comme discipline olympique et que la Kyokai et l'ISF, ce n'est pas du tout la même chose.
    L'ISF et ses tournois amateurs avec ses dohyo de plastique, ses compétitions ouvertes aux femmes, c'est sans rapport avec le sumo de tradition régi par la Kyokai.
    Qu'il se serve de cet argument pour des lecteurs qui ne connaissent rien au sumo, mais pas envers le fan moyen qui n'amalgame pas Kyokai et ISF.

    Citation :
    "It is sport, after all—level dohyo and all that! Let’s not forget that many of the Japanese rugby team were born beyond these shores, or the farce surrounding the ice hockey players at the Nagano Winter Olympics "

    Ben oui, comparons donc le sumo de tradition avec le rugby et le hockey et pourquoi pas avec le K-1 également ?

    Citation :
    "It’s time to see beyond borders, to have every sport adopt the “Fair Play” mentality carried by footballers before World Cup games, and to let an athlete’s nationality be no hurdle at a given sport’s domestic level.
    So, back to this rule on banning more foreigners thinking of coming into sumo: It’s time, methinks, for a bit of John Lennon. Time to “Imagine.”
    Sumo is, when all is said and done, a game—not politics. "


    Nouveau parallèle cette fois avec la coupe du monde de foot, avec le sumo catégorisé comme sport en général, et à aucun moment dans son article, n'apparaît le mot "tradition".
    J'imagine le Kokugikan avec des grandes banderoles "Fair Play" et pendant ce temps-là, les sumo qui se donnent des coups de boule au tachi-ai !

    Cet article viendrait d'un journaliste qui connait peu le sumo, cela se comprendrait, mais Mark Buckton est co-fondateur et rédacteur en chef du Sumo Fan Magazine.
    C'est comme ça qu'il conçoit le sumo ? un vulgaire sport ? Pas un mot sur la tradition, sur la religion shinto ? C'est décevant de la part d'un journaliste professionnel qui est un grand passionné de sumo.

    Pas sûr que si l'on imaginait comme dans la chanson de John Lennon une terre avec aucun pays, aucune religion, les gens partageant le monde, que le sumo japonais de tradition shinto ait pu exister et se développer dans son coin.

  7. #7
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    Bien evidement mon cher Hoshi, c'est là tout le problem.
    Ceux qui voient le sumo comme un folklore, une tradition et qui pensen qu'on ne doit pas y toucher, que l'on ne doit pas l'internationalisé (comme moi egalement, et je l'ai aussi deja dit) et ceux qui voient dans le sumo un simple sport.
    Mlaheureusement, la seconde conception fait inexorablement son chemin....sur ce forum aussi.

  8. #8
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    Oui, c'est ainsi, je le déplore mais c'est leur choix.

    Cependant, la différence entre les fans de sumo du forum et Mark Buckton, c'est que la plupart des fans ont une argumentation qui tient la route en tenant compte de la dimension "tradition".
    Beaucoup parlent par exemple de continuité du sumo de tradition par le biais des gaijins.
    Mark Buckton parle simplement du sumo comme un sport, durant tout l'article et à aucun moment, il ne fait mention de rite, de tradition, de culture, de légendes, etc..

    Citation :
    It is sport, after all

    C'est très réducteur de ne voir le sumo que comme un sport, et cet article vient du co-fondateur et rédacteur en chef du Sumo Fan Magazine.

    C'est d'autant plus grave que l'article est publié dans Japan Today (Metropolis) et qu'il est repris par d'autres sites.

    Citation :
    the implications that it will have on the world of professional sumo and the global image of Japan as a nation

    Comme si c'était une nouveauté. Comme si les japonais et la Kyokai en particulier devenaient subitement conservateurs et protectionnistes !

    Je m'attendais à mieux de la part du co-fondateur et rédacteur en chef du SFM.

    Je respecte l'argumentation de ceux qui souhaitent l'internationalisation totale du sumo de tradition quand elle est cohérente et souvent, dans ce forum, il y eut des discussions âpres, mais je dois reconnaître que mes contradicteurs avaient une argumentation intelligente.
    Il s'agit ici de l'article le plus nul (pour être poli) que j'ai lu ces cinq dernières années.

  9. #9
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    J'ai tendance à penser qu'une internationalisation totale du sumo va faire disparaitre le caractere de "tradition" d'elle meme, et ceux meme si les intentions vont dans un autre sens et sont louables au fond, les arguments étant comme dit "intelligents".
    C'est vrai qu'un tel article d'un "fan" de sumo me laisse perplexe...

  10. #10
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    Je n'arriverai jamais à comprendre comment on peut aimer profondément le sumo de tradition et je n'enlève pas à Mark Buckton qu'il est un grand passionné qui lance un magazine et visite les heya, et parallèlement à ça, être à ce point en rupture avec le conservatisme de ses dirigeants qui l'ont préservé et l'ont fait lentement évoluer à travers le temps pour donner la forme que, justement, il aime autant aujourd'hui.

    Comment être un grand passionné de la forme actuelle et vouloir en même temps libéraliser en accélérant l'internationalisation, pour créer une nouvelle forme de quelque chose que l'on aime ?

    Comme Mark Buckton le dit dans le texte du haut, traduit par Toonoryu :

    Citation :
    Peut-être alors n'a-t-il jamais été aussi vrai de dire que le sumo du XXIème siècle est un sport destiné au monde entier et un sport du monde entier – une phrase qui embrasse son présent et son futur, et une phrase bâtie sur son passé japonais unique, mais de plus en plus en danger.

    Le sumo du XXIème siècle, sport destiné au monde entier que prône Mark Buckton, évolution d'un sumo bâti sur son passé japonais unique qui est pourtant la forme qu'il a connue quand il a découvert le sumo et dont il est devenu amoureux et qu'il souhaite voir changer.

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