Citation Envoyé par Ptiboon Voir le message
Du coup, pour les Rikishi entre S-M3, le première semaine est particulièrement dure étant donnée qu'il affrontent la plupart des Sanyaku.

Actuellement (10 ème journée du Natsu Basho 2016), il n'y a que Tochinoshin-M4 (ancien Sekiwake ayant eu peut être un passage à vide), Osunaarashi-M7 (qui revient de blessure et qui devrai remonter en haut des Maegashira) et Matakeumi-M8 (jeune et récent Maegashira en pleine progression) qui sont proche du Kachi-Koshi.

Il faut descendre jusqu'au 4 victoire pour voir apparaitre des Sekiwake, M1 et M2

Par exemple (pris au hasard), Ichinojo-M2 qui n'a que 4 victoires pour 6 défaites à été opposé à 3 Yokozuna, 4 Ozeki, 2 Sekiwake et 1 seul Maegashira. En Gros, la fin de tournoi devrai lui proposé des adversaires d'un niveau inférieur mais subira t-il la fatigue des combats précédents contre les grands pontes du Banzuke ? Est ce un avantage de commencer par des combats compliqués et fini par les plus facile (en théorie) ?
Tout le monde doit passer par la case Joi-Jin, Komusubi et Sekiwake où on affronte tout le monde en première semaine.... Pour mériter une place d'Ozeki (et mieux ensuite), il faut tenir le haut niveau tout le temps

Maintenant combattre une fois par jour pendant 15 jours est-ce fatiguant ? A moins d'être blessé et vouloir absolument continuer, un tournoi est surtout fatiguant d'un point de vu psychologique. Ne faire qu'un combat par jour demande plus une préparation mentale et stratégique pour tous les lutteurs. Quand on est en forme, il faut tenir 15 jours !!! Combien de lutteurs japonais se sont cassé le nez au dernier moment car trop frileux mentalement ? Les lutteurs mongols sont ils supérieurs à ce niveau - sans doute, en plus d'être balaise techniquement !!!
Donc affronter tout le gratin en première semaine c'est surtout difficile mentalement surtout si on est MK dès le Nakabi (8e jour)....Dur dur de se remotiver par la suite.... C'est donc à ce niveau qu'on voit les futurs grands... Ils sont nombreux les "jeunes premiers" à monter comme des flèches dans le Banzuke puis se prendre le mur des Sanyaku en pleine poire ! Les meilleurs iront plus haut - à eux de faire leurs preuves à ce niveau - les étoiles filantes quant à elles resteront dans le ventre mou de la Makuuchi à faire des allez-retours tant que la tête et les jambes leurs permettront. Ils sont nombreux à avoir tenu longtemps comme ça... Kyokutenho par exemple remporte le tournoi en mai 2012 après avoir passé plus de 10 ans à faire le yoyo en Makuuchi