Oui, je rejoins complètement ton point de vue, Asafan. Et effectivement, c'est au niveau des bannières que l'on peut ne pas apprécier, voire être choqué. Et c'est mon cas. De même que je le serais également pour les keshomawashi quand ils représenteront une marque, au lieu d'illustrer avec poésie parfois, les origines du rikishi. Est-ce déjà arrivé, au fait ?
D'un autre côté, Pèreboulon a également raison, car, pour ramasser le kensho, après tout, les religions peuvent tout à fait l'assimiler, et même si un kensho offert par Coca-cola, Honda ou Yamaha, n'a rien de consacré, à la base.
Mais bon, c'est un peu comme chez les chrétiens, quand au début du repas, ils bénissent le pain quotidien. Le boulanger n'a pas pour autant réalisé un pain divin ! Ainsi, le pain ou le kensho, aussi peu divins qu'ils soient en eux-mêmes, sont un moyen pour les personnes de remercier les Dieux de les avoir favorisés, de leur avoir donné la réussite, la prospérité, et ainsi, les en remercier pour que celà se renouvelle. Le pain ayant été longtemps l'un des aliments principaux dans les familles, autrefois, il est en celà représentatif, symbolique, et on le consacre tout comme on consacre ainsi les kensho et d'une façon générale, l'argent des donnateurs qui a toujours fait vivre le sumo.
En tout cas, merci à toi, Konosato pour ces images de lutte suisse. Et comme le dit Pèreboulon, les débats en Suisse et au Japon se rejoignent et l'on pourrait comparer la lutte à la culotte pour les suisses, au sumo pour les japonais. Ce sont de même deux pays de montagnes et qui ont leurs particularismes. Et après, ne pas s'étonner qu'il y ait tant d'affinités chez les suisses, pour le sumo japonais, et que l'on compte parmi eux, tant de fans de sumo, et de remarquables pronostiqueurs lors des sumo games !
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