En effet, pereboulon analyse bien ce fait, du moins à mon sens.
Déjà, le sumô n'est pas un sport stricto sensus (ou n'est pas qu'un sport en tout cas). Et tu te trompes, oui, car les valeurs que tu énumères sont bien présentes. Pas de notion des valeurs japonaises, certes, mais pas non plus d'idées, semble-t-il, quant aux sports de combat ou budô modernes japonais. Pour ces derniers, à nouveau, pratiquer l'esquive n'est pas un signe de refus de la confrontation, tant s'en faut. Mon raisonnement s'appuie sur plus de trois décennies de pratique ininterrompue et, pour l'anecdote, le responsable au niveau mondial de l'Ecole dont je suis membre s'est entraîné dans une heya, avec des rikishi de haut niveau. On lui conseillait d'ailleurs la henka qu'on lui faisait répéter ad nauseam. Comme quoi.
Je crois vraiment qu'il faut relativiser la portée de la henka et ne pas être plus royaliste que le roi. Respecter le style de combat de chaque lutteur et éviter les jugements par trop péremptoires est, j'estime, judicieux.
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