Depuis que la statut de Kôshô a été abolit en janvier 2004 beaucoup de combattants prennent part aux tournois avec des blessures plus ou moins graves. Et au contraire du foot par exemple, où chaque petit bobo des joueurs est connu et commenté en long et an large par les médias, pour le Sumô tout est différent, c’est motus et bouche cousue. Ah! si nous savions qui des Rikishi possèdent „des pépins physiques handicapants chroniques“ (citation de Kotononami) ou temporaires, eh bien nous trouverions beaucoup de réponses à nos questions concernant les mauvais résultats répétés de plusieurs Sumôtoris.
En premier lieu je pense à Futeno qui végète depuis trois Basho en Juryo (9 scores négatifs d’afffilée) et qui était un abonné du milieu de tableau en Maegashira depuis 2005. Il n’a quand même pas perdu son Sumô tout d’un coup non? Il y a aussi Tamanoshima pour lequel Kotononami a fait une bonne analyse dans un autre post. Il y a encore Asasekiryu qui depuis fin 2008 n’arrive plus à rejoindre les Joi jin, est-ce une blessure qui ne guérit pas ou tout simplement une méforme qui colle aux talons? On peut ajouter à cette liste de Rikishi qui auraient apparement des blessures chroniques, Sakaizawa, Chiyohakuho, Kiyoseumi, Tamaasuka et peut-être Tochinonada. On pourrait adjoindre Kasugao qui après son abandon du Natsu 2008 a de la peine à reprendre pied chez les Hiramaku, lui qui n’avait pas quitté la division reine pendant presque trois ans. Mais il y a aussi les cas connus, comme par exemple celui de Shimotori avec son diabète et aussi celui de Aminishiki avec son genou droit bléssé depuis belle lurette.
Mais comment font-ils pour tenir pendant tout un Basho, ils doivent sûrement incurgiter de grandes quantités de médicaments anti-douleur et recevoir maintes piqures analségiques ? Nos spécialistes et adeptes de sports de combats vont certainement nous expliquer tout ça. A la longue ce genre de situation ne mêne à rien, ou plutôt si, a un risque d’infirmité ou de déboires physiques prolongés ou même à vie.
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