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Sujet : La fin d'Asashoryu ?

  1. #61
    Citation Envoyé par Kotononami
    Citation Envoyé par Fuseigou
    De là à dire que la lutte n'aurait pas ses codes et ses traditions et pourrait être réduite au seul combat, il n'y a qu'un pas que Konishiki ne franchira pas...
    Oui , je n'aurai certainement pas du prendre la lutte en exemple.
    Le K-1 plutôt non?
    La lutte et le K1 ont aussi leurs codes et traditions (récentes pour le K1, tout de même). Disons simplement qu'ils ne sont pas aussi poussés que dans le sumo ou ces aspects ont une importance majeure.
    Père Boulon

    Il n'y a de richesse que d'Hommes.

  2. #62
    Que les fans d'Asashoryu ne se réjouissent pas trop vite et que ses contempteurs retiennent encore leurs persiflages : l'individu qui a été agressé n'a pas pour l'instant déclaré que rien ne s'était passé. D'après ce que j'ai pu entendre, voir et lire dans les médias japonais, Takasago oyakata aurait déclaré qu'un accord à l'amiable a été trouvé. Or, la majorité des commentateurs japonais s'accordaient sur le fait que même si ce type d'accord était conclu, l'acte d'agression restait condanmable puisqu'il a été commis par un yokozuna. On peut penser que la sanction décidée par la NSK soit un peu plus clémente dans le cas d'un accord à l'amiable mais à priori celle-ci sera tout de même très lourde. D'autant qu'avec l'élection de Takanohana au comité directeur, la NSK accusée de laxisme à l'égard d'Asashoryu pourrait avoir à coeur de montrer que les choses ont changé. Enfin, la NSK a constitué une commission d'enquête interne pour essayer de mettre au clair ce qui s'est vraiment passé.

  3. #63

    Re: Attitude seulement

    [quote="toonoryu"]
    Citation Envoyé par Gunbai2
    C'est là où réside la faille dans ton raisonnement, à mon sens : bien évidemment que l'attitude d'Asashoryu ne peut être considérée avec des critères objectifs. Pour la bonne raison que être yokozuna, cela est censé aller (tout au moins dans la psyché japonaise) au-delà du grade, notion qui elle est objective.
    Toonoryu, je te renvoie au débat que j'avais eu avec certains d'entre vous il y a quelque temps déjà sur les rapports entre tradition et valeurs contemporaines du sumo. J'avais alors avancé l'idée que les valeurs actuelles étaient issues d'une tradition inventée ou réinventée à l'époque de Meïji...
    Il s'agissait d'un débat tenu dans le post ci-dessous :

    http://www.info-sumo.net/info/module...r=asc&start=75

  4. #64
    Modérateur Avatar de toonoryu
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    Re: Attitude seulement

    [quote="Gunbai2"]
    Citation Envoyé par toonoryu
    Citation Envoyé par Gunbai2
    C'est là où réside la faille dans ton raisonnement, à mon sens : bien évidemment que l'attitude d'Asashoryu ne peut être considérée avec des critères objectifs. Pour la bonne raison que être yokozuna, cela est censé aller (tout au moins dans la psyché japonaise) au-delà du grade, notion qui elle est objective.
    Toonoryu, je te renvoie au débat que j'avais eu avec certains d'entre vous il y a quelque temps déjà sur les rapports entre tradition et valeurs contemporaines du sumo. J'avais alors avancé l'idée que les valeurs actuelles étaient issues d'une tradition inventée ou réinventée à l'époque de Meïji...
    Il s'agissait d'un débat tenu dans le post ci-dessous :

    http://www.info-sumo.net/info/module...r=asc&start=75
    C'est bien de me renvoyer sur un débat qui faisait douze pages, mais si tu me disais simplement, avant, où tu veux en venir, ça pourrait permettre de gagner du temps...

  5. #65

    Re: Attitude seulement

    Citation Envoyé par toonoryu
    C'est bien de me renvoyer sur un débat qui faisait douze pages, mais si tu me disais simplement, avant, où tu veux en venir, ça pourrait permettre de gagner du temps...
    Khi! Ca m'rappelle un truc ça!
    Okok, je persifle (et )
    :P

    Satori

  6. #66
    Je suis d'accord avec Toonoryu .

    Un Yokozuna est plus dans l'histoire du Sumô qu'un grand lutteur.
    Il se doit d'être digne et irréprochable en dehors du Dohyô.
    Sur ce dernier, il doit être à la hauteur de son grade, c'est à dire être en course durant le Basho ou remporter ce dernier.
    Si un Yokozuna ne se montre plus capable d'enchainer les performances de très haut niveau, il doit se retirer.

    L'aspect Dohyô et hors Dohyô sont indissociable. Je m'explique.
    Par le passé d'autres Yokozuna ont défrayé la chronique.
    Je peux citer Wajima, ce fantastique combattant et immense rival du Yokozuna Kitanoumi a remporté 14 Yûshô. Il était si brillant sur le plan défensif qu'il était un cauchemar pour la grande majorité des Rikishi.
    Il possédait un Shitatenage dévastateur.
    Mais si le Yokozuna Wajima était un magnifique combattant, il l'était un piètre Yokozuna sur le plan de l'éthique.
    Je dois préciser que pour moi, il reste un des plus brillant combattant en Ôzumô que j'ai pu voir combattre.

    Mais Wajima ne se comportait pas vraiment en Yokozuna , comme le veut la tradition du Sumô , hors Dohyô.
    Il était un oiseau de nuit, il aimait fréquenter ce milieu. Durant ses virées nocturnes, il a rencontré quelques personnes peu recommandables.
    Il arrivait au Basho dans une Cadillac rose.
    Il a par la suite hypothéqué son titre d'ancien pour rembourser ses dettes et cela lui a valu l'expulsion de la Kyôkai.
    Quand il était en activité, il fréquenté les suites des grands hôtels quand d'autres grand Rikishi dormaient dans des temples lors des Jungyô par exemple.
    Bref, si Wajima reste un des plus brillant technicien du Dohyô que l'Ôzumô est produit, il n'est pas encore considéré comme un grand Yokozuna malgré ses 14 yûshô.
    Car son comportement en dehors du Dohyô n'a pas été à la hauteur de son prestigieux titre.

    Kitanofuji, ancien Kokonoe Oyakata avait créé aussi la surprise quand il a été surpris à Hawaii en train de faire du Surf alors qu'il prétextait une dépression (sans doute suite au décès de son grand ami et rival, le Yokozuna Tamanoumi). La Kyôkai n'a guère apprécié son comportement.
    Kitanofuji avait quand même manqué 2 Hon Basho.

    Futahaguro, je vous épargne les détails, vous les connaissez.

    De plus, un Yokozuna porte une Tsuna, vous l'avez remarqué, je sais !
    Mais la Tsuna n'est pas qu'un magnifique objet d'apparat. Elle symbolise quelque chose de sacré.
    Au Japon, il n'est pas rare de voir dans un lieu sacré, une grande corde à l'entrée ou sur quelque chose de précis, temple, arbres plusieurs fois centenaire etc.

    Je me souviens d'un reportage sur un lieu, au Japon où dans le parc d'un temple, il y avait un arbre gigantesque et très âgé. Ce vénérable avait au tour du tronc une grande corde avec des bandelettes en zig/zag.
    Cette dernière signifiait aux visiteurs que l'arbre était considéré comme sacré. Les Japonais qui se rendait dans le parc s'arrêtaient pour l'admirer et l'on sentait chez eux , une attitude respectueuse à la vue de l'arbre mais aussi grâce à cette corde qui indiquait indirectement aux gens , que ce dernier n'était pas simplement un arbre quelconque.

    Hé ! Bien pour les Yokozuna , il en va de même. Ils ne sont pas selon l'histoire de l'Ôzumô et du Japon, que de brillants combattants.
    Un Yokozuna n'est pas un champion du monde poids lourds.

    Si vous interrogé un japonais sur l'Ôzumô et que ce dernier ne s'intéresse pas du tout au sport national Nippon, il sera capable de répondre aisément à cette question.

    Connaissez vous Chiyonofuji ?

    Il vous répondra à 100% qu'il a été Yokozuna ou même un très grand Yokozuna ( Dai-Yokozuna). Même si il ne l’a jamais vu combattre car il n’était pas de sa génération etc..
    Il connaîtra le personnage et la fonction qu’il a occupé !

    Si vous demandez à ce japonais, si il se rappelle qui a remporté le championnat de Base ball en 1986 (ou autre date), je ne suis pas sûr qu
    ' Il vous réponde du tac au tac.

    Le Yokozuna est selon la tradition quelque chose de sacré. Même si un Japonais ne s'intéresse pas à la tradition, à l'Ôzumô ou peu à l'histoire du Japon, il connaîtra sans doute des gars comme Taihô, Futabayama, Chiyonofuji etc...

    La valeur de la Tsuna est quelque chose d'important.

    Je vous invite à lire le chapitre de la biographie du 64ème Yokozuna de l'histoire et premier étranger à obtenir ce titre : le fardeau de la Tsuna.

    Sumô et Sumô-dô sont inévitablement lié, c'est une certitude.
    Il n'y a qu'à voir les interviews de lutteurs après une belle victoire contre un adversaire mieux classé qu'eux ou beaucoup plus fort.
    Un Rikishi se contente de peu parler, il ne se vante pas, il ne met pas en valeur son action sur le Dohyô . Le Rikshi ne le fait pas aussi car ce serait manquer de respect à l'adversaire, en exposant ses faiblesses durant le combat.
    Une seule explication à cela, le Sumô-dô (la voie du lutteur).

    Que dire des interviews lorsqu'un Ôzeki ou un Yokozuna accède à ces titres. Ils répondent souvent : je ferais de mon mieux pour être à la hauteur de ce grade, ou des responsabilités qui me sont donner.

    Etre un exemple pour le public, l'histoire de cet art, pour les jeunes Rikishi qui deviennent professionnels ou simplement pour les fans ou ceux qui découvrent l'Ôzumô. C'est une notion très présente pour les Rikishi et ils l'ont appris à l'école du Sumô durant leurs intégrations chez les professionnels.

    Concernant Asashôryû, j'aime beaucoup le combattant, pour des raisons évidentes. Concernant sa personne, c'est la même chose ! Mais pour ce que doit représenter un Dai-Yokozuna (25 Yûshô , c'est énorme !) hors du Dohyô , il n'est pas à la hauteur.
    Attention, ce n'est qu'un avis personnel, je le précise !!!!

    Même si il a connu des situations difficiles comme son divorce, mais aussi son caractère impétueux, sa jeunesse ne lui ont peut être pas permis d'analyser toujours au mieux les diverses situations.
    Son Oyakata se montre aussi peu sévère avec lui et ce depuis le débuts de ses frasques.

    Je le répète le Yokozuna est un personnage à pars parmi les sportifs Japonais et le Sumô est logé à la même enseigne.
    Le Yokozuna effectue des Dohyô-iri , son lien avec la religion Shinto est très forte et indissociable.
    On ne voit pas Satoshi Ishii , récent vainqueur des JO effectué de tel rites malgré son grand talent de combattant sur les Tatamis.
    Le Sumô est un monde à part même à l'intérieur du Japon, dixit Ôzeki Kirishima.

    Quand Ishii se balade dans la rue, il peut ne pas attirer l'attention si il le désire. Il porte des vêtements normaux et il peut passer inaperçu.
    Pour Asashôryû , c'est beaucoup plus compliqué.
    Il porte un chignon traditionnel, ses vêtements rappelle le Japon ancien et il est entouré par plusieurs assistants Rikishi ( Tsukebito).

    Même dans son quotidien, le plus banal, le Yokozuna reste un personnage à part que tous connaissent. Même pour ceux qui ne regardent jamais le Sumô.

    C'est pour cela qu'il doit avoir une attitude irréprochable en dehors du Dohyô. Car il attire la curiosité!
    Quand Asashôryû arrive quelque part, les regards se tournent vers lui !
    C'est inévitable !
    Que l'on soit fan ou non de Sumô.

    Pour ce qui est des médias, ces derniers sont très présents (pour ce qui du coté humain, trop présent à mon goût) mais Asashôryû a sa part de responsabilité. Il a souvent défrayé la chronique par son attitude et il est considéré comme un bon client !

    Je souhaite qu'Asashôryû continue sa brillante carrière comme Rikishi.
    Pour ce qui est de l'éthique, c'est déjà trop tard !
    Hakuhô a compris beaucoup de choses...
    Je ne pense pas que la Kyôkai révoque Asashôryû car elle en a besoin.
    Que l'on aime ou que l’on n’aime pas le Yokozuna de la Takasago-beya, il fait vendre, il fascine, il irrite etc....

    Mais le Sumô et le Sumô-dô sont indissociables pour être Rikishi, je le répète !

    Pour ce qui est du fan, c'est un peu différent. Certains regardent uniquement les qualités athlétique et technique du Rikishi et je respecte cela.
    Pour d’autres, tradition, histoire et Sumô sont indissociable.
    C'est mon cas !

    Chacun voit midi à sa porte mais si le Sumô et Sumô-dô n’étaient pas liés, les médias ne seraient pas constamment sur le dos d'Asashôryû. Pour ma part, c'est un fait incontestable.

    Je ne parle pas comme modérateur mais comme passionné d'Ôzumô.

    Fin du roman, désolé !

  7. #67
    Toonoryu, si tu cliques sur le lien que j'ai mis dans mon message précédent, tu retrouveras la page de ma première intervention et le débat qui s'en est suivi. Tu y as participé également, même s'il était surtout entre moi et Sakana. Il concernait la question de savoir ce qu'était un lutteur de sumo ou plutôt ce qu'il symbolise. Et j'avais alors notamment avancé l'idée que Susano, le frère de la déesse du soleil, était une divinité majeure du shinto mais extrêmement turbulente et violente; et que si le sumo symbolisait un affrontement entre deux divinités, il n'y avait pas de raison que susano n'y ait pas sa place. Et c'est là que je réagis également à la très intéressante intervention de Konishiki : pourquoi Asashoryu ne pourrait-il pas être considéré comme le Susano d'aujourd'hui ? J'avais également expliqué que les divinités du shinto sont des êtres de vie, avec des dimensions extrêmement humaines et qu'il ne fallait surtout pas les confondre avec des moines zen (le shinto c'est l'univers de Miyazaki Hayao. Par exemple "le voyage de Chihiro"). Enfin, j'avais indiqué que l'austérité dans le sumo datait vraisemblablement de l'ère Meiji, époque à laquelle la tradition actuelle du sumo avait été réinventée... Pour les détails reparcourir les pages de notre débat.

  8. #68
    Modérateur Avatar de toonoryu
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    Ce n'est pas parce que le Diable est présent dans la culture chrétienne et dans la Bible qu'il est un idéal et qu'il est concevable qu'un saint s'en inspire. Pas plus qu'il ne m'apparaît concevable qu'un yokozuna puisse directement s'inspirer d'une divinité de violence, fût-elle présente dans la philosophie shinto.

    Par contre, si tu places le débat sur une réinvention de la tradition du sumo (qui même si elle ne date "que" de l'ère Meiji, est quand même plus ancienne que beaucoup de cultures en particulier dans le domaine du sport), je ne suivrai pas ce raisonnement : ce n'est pas plus à moi qu'à Asashoryu qu'il appartient de réinventer cette culture. Que d'aucuns puissent penser qu'Asashoryu défriche un terrain pour cette "évolution", libre à eux. Il en paiera le prix, c'est sûr. Quant à savoir si le sumo a besoin de ce type de modernisation, je ne pense pas. Le sumo a besoin de modernité, mais pas de celle qui le rapprocherait des shows à grand-spectacle de certains arts martiaux. C'est mon avis, en tout cas.

  9. #69
    Très beau plaidoyer, Konishiki. Je suis d'accord avec toi, surtout la partie "Asashoryu est un très grand combattant, une personne très attachante mais un yokozuna qui n'est pas à la hauteur de sa tâche (du moins pas tous les aspects)".

    Ceci dit, on peut être reconnaissant à Asashoryu d'animer la période entre basho.
    Père Boulon

    Il n'y a de richesse que d'Hommes.

  10. #70
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    Citation Envoyé par konishiki
    J
    Si vous interrogé un japonais sur l'Ôzumô et que ce dernier ne s'intéresse pas du tout au sport national Nippon, il sera capable de répondre aisément à cette question.

    Connaissez vous Chiyonofuji ?

    Il vous répondra à 100% qu'il a été Yokozuna ou même un très grand Yokozuna ( Dai-Yokozuna). Même si il ne l’a jamais vu combattre car il n’était pas de sa génération etc..
    Il connaîtra le personnage et la fonction qu’il a occupé !


    Le Yokozuna est selon la tradition quelque chose de sacré. Même si un Japonais ne s'intéresse pas à la tradition, à l'Ôzumô ou peu à l'histoire du Japon, il connaîtra sans doute des gars comme Taihô, Futabayama, Chiyonofuji etc...
    Absolument pas d'accord avec ça.

    Ca me fait quand même toujours bien rire de lire ce que vous, Français, projetez sur les Japonais.
    L'aspect respect des traditions et tout ca, mouais, je l'ai pas vu tant que ça.Ou alors light hein.
    Évidemment que quand ils vont dans un temple les Japonais sont respectueux, tout comme moi athé je le suis quand je vais dans un lieu de culte. Mais ca s'arrête là.

    Surtout avec les jeunes générations. Demandez leur qui est Chiyonofuji, tout le monde ne le connaitra pas, pas plus que le sumo sera considéré comme un sport sacré. Allez, un sport à part pour certains Japonais, au mieux. Alors des gars comme Futabayama, là je parie sur moins de 5% de gens qui le connaitront, et je veux bien parier mon plus beau caleçon là-dessus.

    Mes références (pour légitimer mon propos façon Sky): les plus de 7 années passées là-bas entre autre. Mon métier, qui m'amène à poser beaucoup de questions aux autres. Mon intérêt pour le sumo, qui fait que tous mes étudiants, de tous poils et de tous âges savaient qui j'aimais le sumo.

    Sérieux, j'ai du parler de sumo avec plus de 500 Japonais dans toute ma carrière, et ben je n'ai jamais rencontré personne d'aussi respectueux de la "voie du sumo" que certains d'entre vous...


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