Nom et prénom : Fukuzuna Akihiro.
Shikona : Sakahoko.
Heya : Izutsu-beya.
Poids et taille : 1m82 et 124 kg.
Date et lieu de naissance : 18 /06 / 1961 à Kagoshima , Japon.
Kinboshi :7.
Shukun-shô : 5.
Ginô-shô : 4.
Sakahoko a décidé de rejoindre son frère Kakureizan et de devenir comme lui Sumotori.
Il devient shin-deshi dans la Heya de son père, l’ex Sekiwake Tsurugamine en Janvier 1978 pour son premier basho dans la catégorie des Maezumô.
Il accède rapidement à la division des Jonokuchi et il y remporte le Yûshô.
Il va progresser chez les Minarai et le Kachi-kochi qu’il décroche lors du Natsu basho 1981 alors qu’il est en tête de la division des Makushita, lui ouvre les portes de la division Jûryô.
Il y passe trois basho mais le dernier ne se déroule pas correctement, Sakahoko ne sort victorieux que trois fois sur les quinze combats du basho.
Un retour immédiat chez les Minarai, comme Makushita. Il redevient Sekitori pour le Natsu basho 1982. Dix victoires ….
Il accède à la division suprême lors du Kyûshû basho 1982 mais l’apprentissage est difficile.
Il est rétrogradé à nouveau chez les Jûryô. Sakahoko est très inspiré par le Sumô que pratiquait jadis son père.
Même si, il n’est pas un Rikishi au physique puissant, Sakahoko possède une arme redoutable, son large éventail technique.
Il pratique le Yotsu-zumô mais il se montre aussi capable d’expulser ses adversaires quand c’est nécessaire.
Comme son père, Sakahoko se montre à l’aise dans la technique du Morosashi.
Son véritable départ en Makuuchi se fait lors de l’Hatsu basho 1983 où il décroche le Kachi-kochi. Son Yotsu-zumô fait sensation lors de la troisième journée où il place un Shitanenage fatal sur Asashifuji.
Il maîtrise parfaitement le Yorikiri et ses sept victoires avec cette dernière technique en attestent.
Lors de l’Htasu basho 1984, Sakahoko décroche sa première Kinboshi en venant à bout du musculeux Yokozuna Takanosato sur Sotogake.
Pour l’Haru basho suivant, Il obtient son premier Ginô-shô.
Un excellent tournoi où le technicien de l’Izutsu-beya fait parler la poudre avec des Yorikiri, Shitatenage et Tsuridashi.
La bonne série continue et lors du Natsu basho 1984, Sakahoko ne déçoit pas.
Le troisième jour, l’ôzeki Wakashimazu est terrassé par un astucieux Sotogake. Le huitième jour, c’est l’ôzeki Hokutenyû qui malgré sa puissance doit s’incliner sur Yorikiri.
Le jour suivant, le yokozuna Takanosato est lui aussi raccompagné hors des limites du cercle par un Yorikiri parfaitement maîtrisé. En plus de sa Kinboshi , Sakahoko remporte le Shukun-shô ainsi qu’une promotion comme Sekiwake.
Le shin Sekiwake obtient son Kachi-kochi. Il se montre vif et agile. L’ôzeki de la Takasago-beya , Asashio en fait les frais lors de la sixième journée. Sakahoko le contourne et en vient à bout sur Okuridashi.
Takanosato essuie un nouveau revers contre Sakahoko lors de la septième journée.
Un formidable Yoritaoshi terrasse le Yokozuna.
Sakahoko remporte son second Ginô-shô.
Hélas il essuie par la suite deux Make-kochi consécutifs qui le rétrograde chez les Hiramaku.
Il n’obtient pas non plus le Kachi-kochi lors du Kyûshû basho 1984 mais il reussit un nouvel exploît en remportant une nouvelle Kinboshi .
Sa victoire contre le Yokozuna Takanosato sur Sukuinage démontre à nouveau sa qualité technique.
Il va se maintenir comme un solide Maegashira jusqu’au Nagoya basho 1986 ou il obtient une nouvelle promotion comme San.yaku.
Dix victoires. L’ôzeki Wakashimazu est vaincu, l’avant dernier jour du tournoi sur Sukuinage .
Encore un nouvel exploit pour Sakahoko.
Sakohoko est complètement relancé et sa récente promotion comme San.yaku décuple ses forces.
Il possède un physique solide désormais avec un poids qui a atteint les 130 kg.
Mais sa plus grande arme reste la technique. Notamment, le Morosashi .Il est capable de prendre le contrôle du combat grâce à cette Kimarité même lorsqu’il est en difficulté.
Les spécialistes reconnaisse bien là, l’enseignement du père et Oyakata de Sakahoko, l’ancien Tsurugamine .
Ce dernier était à l’époque où il combattait un prodigieux technicien. Sakahoko marche sur ses traces…
Lors de l’Aki basho 1986, il terrasse le Yokozuna Futahaguro sur Yorikiri lors de la seconde journée. Le onzième jour, Konishiki est vaincu sur un magnifique Uwatedashinage.
Sakahoko se récompensé par un troisième Ginô-shô.
Hélas, la série victoirieuse s’arrête la car il est Make-kochi deux fois de suite.
Un retour chez les maegashira où il remporte une nouvelle Kinboshi en battant le Yokozuna Chiyonofuji lors de la sixième journée sur Yorikiri.
Un authentique exploit quand on connaît la maestria du Dai-yokozuna de la Kokonoe-beya.
Toujours aussi redoutable et efficace techniquement, Sakahoko ajoute à son palmarès une nouvelle étoile d’or en épinglant Futahaguro. Un Yorikiri que le Yokozuna ne peut contrer.
Cette magnifique performance est réalisée lors de la septième journée du Nagoya basho 1987.
Sakahoko se montre constant et demeure un véritable poison pour les autres rikishi.
Il réalise un formidable basho lors de l’Aki basho 1987. Il y obtient son second Shukun-shô. Mais il démontre à nouveau tout son talent en battant Chiyonofuji lors de la sixième journée ainsi que Futahaguro sur Okuridashi , le huitième jour.
Deux nouvelles Kinboshi à son palmarès.
Le dixième jour, c’est le puissant ôzeki Hokutenyû qui est parfaitement maîtrisé sur Yorikiri.
Il est à nouveau Sekiwake.
Il faut aussi souligner la ténacité de Sakahoko et cette nouvelle promotion comme Sekiwake en atteste. D’autres éléments son à prendre en compte. Sakahoko bénéficie à l’entraînement des conseils avisés de son Oyakata. Ses partenaires de Heya son d’une grande qualité avec Kirishima ou son propre frère Terao.
Sakahoko va démontrer qu’il la carrure nécessaire pour conserver son statut de Sekiwake.
Lors du Kyûshû basho 1987, il fait un début tonitruant en battant le premier jour, l’ôzeki Konishiki sur Shitatenage.
Le jour suivant, c’est l’ôzeki Asashio qui est vaincu sur Hatakikomi. Le troisième jour, l’imposant Yokozuna Ônokuni ets vaincu sur Oshidashi.
Troisième Shukun-shô pour le Sekiwake de l’Itsuzu-beya.
L’année 1988 débute tout aussi bien. Lors de l’Hatsu basho, il obtient un quatrième Shukun-shô.
Chiyonofuji est vaincu sur Yorikiri le septième jour. L’ôzeki Konishiki est dépassé par la vitesse d’exécution de Sakahoko qui place un Shitatenage fatal au colosse d’Hawaï.
Sa science du Yorikiri fera une troisième victime, en la personne de l’autre ôzeki de la Takasago-beya , Asashio.
Sakahoko se montre à l’aise à ce grade pour un Rikishi de poids léger (130kg).
Il y obtient à chaque fois le Kachi-kochi.
Nouvel exploit lors du Nagoya basho 1998. Un cinquième Shukun-shô. Ses victimes seront les ôzeki Asahifuji , Asashio mais aussi le Yokozuna Ônokuni.
Il gagnera son dernier Sanshô lors de l’Hatsu basho 1989. Le Ginô-shô.
Sa science du Yotsu-zumô est remarquable. Ônokuni en fait à nouveau les frais.
Il continuera la suite de sa carrière comme un vaillant Maegashira avec un retour en San.yaku lors du Kyûshû basho 1990.
Lors du Natsu basho 1992, il est classé Maegashira 15 sur le Banzuke et le Make-kochi obtenu dans ce tournoi, le fait chuter en Jûryô.
Il se retire après le l’Aki basho 1992.
Il est devenu par la suite, un Oyakata. Il a repris l’Izutsu-beya en 1994 quand son père a pris sa retraite.Il a formé le talentueux Sekitori , Kakuryu.
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