L’époque d’Edo (env. 1603-186 se caractérise par une fermeture du Japon sur lui même, mais aussi par une période de paix. Aucun habitant ne pouvait quitter le pays et aucun étranger n’avait le droit d’y entrer. L’empire du soleil levant ne conserve que quelques liens diplomatiques avec la Corée et seules la Chine et la Hollande ont le privilège d'entretenir des relations commerciales par le port de Nagasaki. Ce fût aussi une époque où le Sumô était très populaire. Les spectateurs venaient en masse voir les tournois, surtout dans les fiefs qui étaient Òsaka et Kyôto. Dans ces villes, d’anciens Rikishi ont fondé la première association, le Sumô Kaisho, précurseur de la NSK.
En 1853 les premiers contacts avec le monde extérieur ont eu lieu. En 1854, l’ouverture forcée des ports au commerce avec l’étranger a été réalisé par le commodore Matthew Perry qui a accosté dans le port de Yokohama en février de cette même année. Les américains ont été accueillis très cordialement et ont reçu beaucoup de cadeau, entre autre 200 sacs remplis de riz qui pesaient chacun environ 60 kilos. Les marins US ne savaient pas comment faire pour charger ces sacs sur le bateau. Tout à coup, apparaissent 25 Sumôtori qui, sous l’oeil médusé de tout l’équipage embarquent avec chacun deux sacs sur le dos le riz sur le bâtiment. Ensuite, tous les américains ont été invités à un tournoi de Sumô. Apparemment, le commodore Perry n’a pas du tout été impressionné de cela. Concernant le rituel d’avant-combat il écrit : « Je ne sais pas si cela sert à imiter un taureau entrain de gratter le sol avec ses sabots avant l’attaque, mais cela a vraiment un aspect dingue. » Vraisembablement que lui et son équipe ont été les premiers occidentaux qui ont pu voir un tournoi de Sumô comme spectateurs.
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