Non, ce n'est pas une punition. C'est simplement qu'à l'époque, le banzuke se faisait sur le total de deux basho consécutifs...
Non, ce n'est pas une punition. C'est simplement qu'à l'époque, le banzuke se faisait sur le total de deux basho consécutifs...
Bon, j'ai pas trop d'idée donc je vais faire dans la statistique bête et méchante ...
Quel lutteur a enchaîné consécutivement le plus de tournois avec un double digit (au moins 10 victoires ... les DD négatifs ne comptent pas) ? Combien de tournois cela a fait ?
Taiho (25) ?
Non ... bien plus !!Envoyé par Kaiomitsuki
Il s'agit bien de Kitanoumi. Par contre j'ai compté 37 double digits consécutifs entre septembre 1975 et septembre 1981 soit 6 ans de régularité exceptionnelle qui montrent la mainmise de ce lutteur sur son sport en son temps.Envoyé par toonoryu
On peut même extrapoler cette période à 8 ans à partir de novembre 1973 puisqu'il n'a concédé qu'un malheureux 9-6 en juillet 1975. Cela fait quand même 47 scores à 2 chiffres sur 48 tournois
à toi toon !
Au cours d'un festival de lutte, je crevais la dalle car j'étais pauvre et mal nourri. Un petit enfant me vit et décida de me donner son repas. J'entrai quelques années plus tard dans l'Ozumo, et y recroisai la route du petit bonhomme.
Qui suis-je et qui est le petit bonhomme ?
Exact !
Un jeune cadet de l'armée participait au grand Nadaam il y a plus de vingt ans.
"En tant que gamin mal classé, je n'avais jamais assez à manger. Je crevais la dalle. Il fallait souvent que j'aille terminer les restes des autres".
Voyant ce jeune affamé, un gamin de quatre ans se dirigea vers lui et lui tendit un morceau d'agneau qu'il avait dans sa propre assiette. Le lutteur fut si touché qu'un si petit enfant lui donne sa propre nourriture qu'il n'oublia jamais l'incident.
Des années plus tard, ce lutteur se rendit au Japon et rejoignit l'Ozumo.
Juste avant un tournoi des années plus tard, il eut un dîner grâce à un ami commun avec un autre sekitori et il lui raconta l'histoire.
Le sekitori se rappelait bien de l'incident puisque c'était lui qui avait donné la viande, sans savoir de qui il s'agissait.
17 ans après, ils s'étaient enfin retrouvés en terre étrangère, loin du Nadaam.
Le lutteur devint l'un des pionniers de la vague mongole, Kyokushuzan. Le gamin est devenu rien moins que le yokozuna Hakuho.
"Oui, c'était moi. Comme mon père était yokozuna (dans le bökh) j'avais toujours assez à manger. J'étais en train de me demander si j'allais finir mon repas quand j'ai vu un garçon affamé" se souvient Hakuho.
Quand Hakuho rejoignit le Japon avec un groupe d'espoirs mongols, il ne parvenait pas à trouver une heya et il était déjà sur le départ pour la Mongolie. Apprenant que Hakuho devait partir le lendemain, Kyokushuzan prit sur lui de contacter personnellement l'ancien Miyagino oyakata (actuel Kumagatani) pour qu'il le prenne. Après un plaidoyer passionné de Kyokushuzan, l'oyakata donna son accord, sans même avoir vu le jeune homme.
A la fin du dîner avec Kyokushuzan, Hakuho porta un toast et demanda à Kyokushuzan de ne pas se retirer avant que lui-même soit devenu yokozuna (il était alors ozeki).
"Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il puisse dire quelque chose comme ça. J'étais si ému. Cela m'a donné plus de motivation pour travailler encore plus dur".
(référence : Jonosuke, comme d'hab)
A toi !
merci d'avoir relaté ce fait ! j'ai apprécié !
merci encore toon
"La joie de l'âme est dans l'action" (Maréchal Lyautey)
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