Mon expérience comme Gyôji lors de notre rencontre de Genève m’a permis d’un peu mieux connaitre le travail de celui-ci, travail qui n’est pas une sinécure. Le Dohyô n’est vraiment pas grand et il faut que le Gyôji soit très attentif à tous les mouvements des combattants et il faut qu’il soit aussi très mobile afin de les éviter (moi, après le premier combat j’ai opté pour la sécurité, et dès le Tachi ai je me suis placé au delà de la Tawara ). En plus il doit surtout mettre toute son attention sur les pieds des Rikishi et aussi se concentrer sur un certain espace au-dessus du sol afin de déceler tout de suite qui a touché l’argile ou bien franchi le cercle sacré en premier. Et tout cela se passe parfois en quelques secondes. Cela demande beaucoup de routine et pas mal d’expérience et en plus il y a la pression du public etc. En plus il ne faut qu’il se mélange les pattes en désignant avec son Gunbai le mauvais côté gagnant. De Makushita vers le bas, les Gyôji dirigent entre cinq et au maximum 12 combats, en Juryô et Makuuchi que deux. Kimura Shonosuke (titre du Gyôji au rang le plus élevé) arbitre qu’une seule confrontation, la dernière de la journée.
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