Takasago Oyakata lors de la conférence de presse d'Intai du Yokozuna.
Mille merci à Sumo corner.
http://mysumocorner.blogspot.com/sea...%C3%B4ry%C3%BB
Takasago Oyakata lors de la conférence de presse d'Intai du Yokozuna.
Mille merci à Sumo corner.
http://mysumocorner.blogspot.com/sea...%C3%B4ry%C3%BB
"Envoyé par konishiki
Q : C'est un élève que vous n'oublierez pas ?
Takasago : C'est certain, je ne l'oublierai pas. Je ne peux pas l'oublier."
Ca c'est sur qu'Asashoryu on ne l'oubliera pas... Quant à Takasago Oyakata lui on l'oubliera vite...
J'ai une dent envers l'ancien ozeki Asashio... Je suis sûr qu'en tant Oyakata il n'a jamais fait le maximum pour faire d'Asashoryu LE Yokozuna que la NSK voulait... Asashoryu était un cas très difficile, mais je suis certain que son Oyakata n'a jamais été à la hauteur non plus !
Asashoryu part... Takasago reste ... pffff... demain matin devinez qui lira les journaux en ne faisant pas attention aux "élèves" qui s'entrainent ?
Tu as tout dit. Takasago, comme shisho, est un incompétent notoire qui fait la risée même de ses camarades oyakata (seul Magaki a peut-être été plus laxiste, mais lui avait au moins des excuses de par ses soucis de santé). Mais au Japon, pour autant que j'en sache (n'y ayant jamais mis les pieds), on ne peut pas battre le système. Or, si Takasago en faisait partie, Asashoryu en était un rouage inférieur. C'est ce qu'il n'a pas pu, su ou voulu intégrer, et qui au bout du compte a été fatal à sa fin de carrière.
Je me demande ce qu'Asashoryu serait devenu s'il avait été pris en main dès son arrivée dans le sumo par un Kokonoe oyakata, par exemple. On ne le saura jamais, évidemment, mais il me plaît de penser qu'il serait en train de se préparer pour le Haru basho au moment où je vous parle..."
Q : C'est un élève que vous n'oublierez pas ?
Takasago : C'est certain, je ne l'oublierai pas. Je ne peux pas l'oublier."
Ca c'est sur qu'Asashoryu on ne l'oubliera pas... Quant à Takasago Oyakata lui on l'oubliera vite...
J'ai une dent envers l'ancien ozeki Asashio... Je suis sûr qu'en tant Oyakata il n'a jamais fait le maximum pour faire d'Asashoryu LE Yokozuna que la NSK voulait... Asashoryu était un cas très difficile, mais je suis certain que son Oyakata n'a jamais été à la hauteur non plus !
Asashoryu part... Takasago reste ... pffff... demain matin devinez qui lira les journaux en ne faisant pas attention aux "élèves" qui s'entrainent ?
... en tant que Yokozuna, ou en tant que J4, ou M2, ou K. Pour autant qu'on sache, l'incompétent Takasago a "produit" plus de yokozuna que le formidable Kokonoe. Je sais, c'est un jugement à posteriori, mais rien ne nous permet de dire que ça aurait été mieux ou pas. Dans ce cas, je me plaît à penser que Asafan s'appellerait Hamafan ou Hakuofan ou Yamamotoyamafan... Rhhoo oui j'avoue c'est surtout cette dernière possibilité qui m'obsède)Je me demande ce qu'Asashoryu serait devenu s'il avait été pris en main dès son arrivée dans le sumo par un Kokonoe oyakata, par exemple. On ne le saura jamais, évidemment, mais il me plaît de penser qu'il serait en train de se préparer pour le Haru basho au moment où je vous parle...
Que ceux qui critiquent Takasago Oyakata me montrent qu'ils ont fait mieux que lui dans leur carrière d'oyakata ! Même si je pense qu'il est pas si terrible que celà, j'ose penser qu'il connaît mieux le sumo que moi qui le connait depuis peu d'années, et majoritairement derrière un clavier d'ordinateur.
Effectivement, Takasago Oyakata a peut être tenté d'infléchir les penchants négatifs de son élève mais sans y parvenir. Il a vraisemblablement manqué de fermeté mais la tâche était peut être au dessus de ses possibilités. Je le crois bien malheureux aujourd'hui et un autre n'aurait peut être pas mieux réussi hors du dohyô avec une personnalité si volatile. En tout cas obtenir un yokozuna n'est pas donné à tout le monde.
Qu'un oyakata délègue l'entrainement à un de ses sekitori, a fortiori lorsqu'il s'agit d'un yokozuna, n'est pas anormal (et lui permet de lire le journal). Takasago était peut-être laxiste (on dirait peut-être cool, dans un autre contexte) permettant ainsi à Asashoryu (et quelques autres) d'exprimer un sumo pas forcément orthodoxe mais efficace. Ce que je veux dire, c'est que non seulement je ne pense pas que Kokonoe aurait fait mieux mais, au contraire, il aurait sans doute fait pire en essayant de dompter l'indomptable. De toute façon, ce ne sont que spéculations de ma part et ne changera rien à l'intai du yokozuna.
Sinon, Asashoryu explique que les évènements décrits par les media n'ont rien à voir avec la réalité mais se garde bien d'en parler lui-même. De toute façon, cela n'a plus beaucoup d'importance. J'espère pour lui et pour ses proches qu'il boira moins.
Père Boulon
Il n'y a de richesse que d'Hommes.
Quelques réactions du peuple Mongol sur l'Intai d'Asashôryû.
http://www.youtube.com/watch?v=yQ9ngtcivt4
C'est l'histoire de Yunomurasan, un photographe amateur de 79 ans. Il vient d'Osaka et a commencé à photographier Asashoryu en mars 2000, quand il a assisté au keiko de la Wakamatsu beya sur le dohyo d'entraînement de l'université Kinki. Peu importait qu'Asashoryu soit balloté en tous sens et jeté à terre, il revenait à la charge en suppliant qu'il en voulait encore. Le photographe remarqua son acharnement. "Cela fait combien de temps que vous êtes dans le sumo?", demanda-t-il. "2 ans", répondit Asa. Il était alors en makushita. Le photographe se mit à suivre Asa à Nagoya et Tokyo. Après quelques temps, Asa commença à l'appeler "vieil homme". "Vos cheveux ont blanchi", "Allons manger le chanko ensemble", lui dit-il.
En 2003, à la Takasago beya, Asashoryu était alors sekiwake, lors d'une fête des supporters, le vieil homme lui dit "Vous devenez célèbre. Aucune chance pour que vous veniez me rendre visite demain". "Si. Je viendrai vous voir demain", rétorqua Asa. Et c'est ce qu'il fit le lendemain, accompagné d'un tsukebito. Ils mangèrent des grillades et le vieil homme montra à Asa les photos qu'il avait prises de lui.
"Organisons une exposition en Mongolie", suggéra Asa. Le photographe était sceptique, mais il reçut bientôt un message disant qu'Asa avait réservé une salle dans une galerie d'art d'Ulaanbaatar et que l'exposition était effectivement programmée. En août 2002, après la promotion d'Asa au rang d'ozeki, ils allèrent en Mongolie pour l'exposition. "C'était un magnifique cadeau", dit le vieil homme. Après 40 ans à prendre des photos, il avait enfin sa première exposition. Ils se sont retrouvés à l'aéroport Haneda et sont partis pour une semaine. Le photographe avait une voiture et un traducteur à sa disposition. Ils ont séjourné dans une yourte et ont bu de l'airag (lait de jument fermenté) et du sake. "Vous avez du plaisir ? Vous avez assez mangé ?" lui demandait sans cesse Asashoryu qui prenait soin de lui.
Puis Asashoryu est devenu yokozuna, sans cesse entouré de monde, et les chances de pouvoir lui parler s'amincirent. Puis, les problèmes que l'on sait surgirent. "Je suppose qu'il a été chouchouté et qu'il a un peu perdu la notion des choses. N'avait-il personne pour le guider et à qui il pouvait demander conseil ?", se demandait le vieil homme. L'année dernière à Osaka, lors d'une fête des supporters, Asashoryu était entouré de sa cour habituelle, mais il aperçut le photographe et le héla. "Vieil homme!" "Allez-y à fond !", répondit ce dernier et il lui serra la main. Cela devait être sa dernière rencontre avec Asashoryu en tant que rikishi en activité. A l'annonce de l'intai du yokozuna, il ne put fermer l'oeil de la nuit. "Peut-être que j'aurais pu lui dire quelque chose qui aurait pu l'aider...", se demandait-t-il.
Il tient absolument à assister à son danpatsushiki. "Il était plutôt petit mais il avait du coeur au ventre et se donnait à fond. Il a réalisé mon rêve et m'a donné de l'espoir, et je lui en suis reconnaissant", résuma-t-il. C'est ce qu'il a l'intention de dire à Asashoryu lorsqu'il le verra.
il y a actuellement 1 utilisateur(s) parcourant ce sujet. (0 membres et 1 visiteurs)
Règles des messages
Répondre en citant
Liens sociaux