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Publié le 20/05/2013 13h59
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Ptêt ben qu’oui, ptêt ben qu’non…
Ce titre sibyllin, reflet des contrées normandes qui sont ma région d’adoption depuis une dizaine d’années, pose la question essentielle que tout le monde du sumo est appelé à se poser au terme de cette neuvième journée du Natsu basho 2013 : Kisenosato, désormais seul lutteur au contact avec l’ogre Hakuho, peut-il le faire et devenir le premier Japonais à remporter un yusho de makuuchi depuis la dernière bonne fortune nippone, qui remonte – on l’aura oublié tant ça devient antique – au succès de l’ozeki Tochiazuma au Hatsu 2006, une paille…
Il existe des raisons de croire en un succès final de Kisenosato. Hors le fait que l’ozeki ne s’est jamais retrouvé dans une telle situation, avec neuf journées complétées d’entrée sur un score parfait, celui-ci est particulièrement régulier à haut niveau, enchaînant les scores à deux chiffres depuis un an maintenant. Son combat du jour face à Toyonoshima, où il prend le temps et a la lucidité de travailler efficacement pour le crucial placement des bras face au nain de makuuchi, la patience de travailler au corps et la puissance pour terminer le job. Les adversaires qui lui restent à affronter sont Kotooshu, qui cherche à échapper au kadoban mais aussi surtout à une blessure qui serait pour lui tout aussi funeste qu’à Baruto ; Kakuryu, qu’il domine assez largement en général ; Kotoshogiku, un adversaire qu’il redoute mais dont il a pris la mesure depuis un an ; possiblement Aran ou Aoiyama, deux rikishi contre qui il n’a pas de soucis majeurs ; et les deux yokozuna. Ceux-ci sont ses écueils majeurs sur la route de la gloire, mais Harumafuji sera peut-être démobilisé en fin de basho s’il ne peut recoller, et Kisenosato a prouvé l’an dernier qu’il avait les solutions pour contrarier Hakuho. Alors ?...
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Tournoi au Kokugikan
Le prochain basho débutera le 12 mai et s’achèvera le 26, au Kokugikan, situé dans le quartier de Ryogoku, à Tokyo.
skydiver 01/05/2024, 23h12