Sur ce Basho, cela a fait un grand plaisir de retrouver enfin toute l’élite, Yokozuna, Ôzeki et Sanyaku, au Shonichi (premier jour) mais aussi encore au complet au Senshuraku (dernier jour). Ce n’était pas arrivé depuis le Kyushu 2016 qui fait aussi référence car ce fût le dernier tournoi dans lequel il n’y eu aucun Kyujô (abandon) en Makuuchi.
Cette situation, nous a de nouveau apportée une certaine hiérarchisation que nous n’avions plus connu depuis, c’est-à-dire une meilleure répartition des combats dans le haut du tableau, les meilleurs se rencontrent enfin tous entre eux, les Sanyaku et Joi-jin (trois plus hauts rangs chez les Maegashira) ont à nouveau le privilège de combattre toute l’élite pour mesurer leurs progrès, c’est la meilleure école pour eux, mais aussi pour tous les fans de Sumô de vivre enfin un Basho ordonné et pas chaotique avec toutes ces absences que l’on a connu depuis pas mal de temps.

Il faut aussi remarquer que malgré la présence de tous les Yokozuna, il n’y a eu qu’un seul Kinboshi (victoire d’un Maegashira contre un Yokozuna), Chiyotairyu le sixième jour contre Kisenosato. Cela démontre que ces Yokozuna étaient dans de bonnes dispositions, mais aussi que, à part Kaisei, tout le haut du tableau de la Maegashira n’a vraiment pas été très brillant. D’ailleurs, en regardant le Banzuke de plus près, j’ai constaté une chose assez rare, sur les huit premiers rangs Maegashira, que trois maigres KK (Kaisei, Myogiryu et Tochiozan). Si mes recherches son exactes c’est à l’Aki 2000 ! qu’il y a eu la dernière fois la même configuration. Cette situation provient en grande partie que toute l’élite était de nouveau réunie et qu’elle a fait un très bon tournoi (un seul MK avec Tamawashi), mais aussi que le bas de la Maegashira avait des Rikishi bien plus performants.