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Sujet : Le sumo en Vaucluse

  1. #1
    Senior Member Avatar de Hoshifransu
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    Le sumo en Vaucluse

    Gloria STETBAY vit en Provence, du côté de la belle ville d'Avignon. Elle a d'abord été élève de l'Ecole des Beaux Arts d'Avignon puis de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts à Paris. Mais le Japon est loin d'Avignon. Rien ne la disposait donc, à se spécialiser dans la peinture des Sumotoris. Rien, si ce n'est qu'elle a elle-même pratiqué longtemps l'Aïkido et qu'elle affectionne tout particulièrement les thèmes picturaux ayant trait aux arts martiaux. Le choix d'un sujet pourtant difficile - surtout pour une Française - était bon puisque ses premières expositions connaissent un succès immédiat. De Cannes à Bruges en passant par l'Ile Saint Louis à Paris, partout elle déroute, partout sa peinture séduit. Ses recherches et son évolution originale ont déjà conquis de nombreux admirateurs impatients de son art à venir.

    C'est ainsi que parmi les nombreux et fervents amateurs des combats de Sumo, le Président Jacques Chirac se vit offrir, lors de son anniversaire, deux toiles de Stetbay exposées depuis… dans son bureau de l'Elysée!



    voir cet article :
    http://www.stetbay.com/images/presse/chirac.html

    Comme les Sumo, les Judokas éveillent rapidement sa créativité. La concentration, le mouvement, l'esprit, lui plaisent. Elle les peint avec passion et avec tout autant de succès. Elle garde un merveilleux souvenir de sa rencontre avec les "stars" du judo français lors de son exposition à l'Ile Saint Louis, Jean Luc Rougé, François Besson, Brigitte Deydier, Thierry Rey, et les trois médaillés d'Or des Jeux Olympiques d'Atlanta, Marie Claire Restoux, Djamel Bouras et David Douillet pour lequel elle avoue avoir un faible.



    Elle en fait le portrait, grandeur nature, au bleu de Delft. Simplicité, force, harmonie, pureté. Tout est y est. Elle réussit tout aussi parfaitement dans le mouvement, de l'avis même d'un maître en la matière, David Douillet.

    Brigitte Thévenot, Historienne et Journaliste

    (quel éloge, à mon avis, elles sont copines dans la vie, NDLR)



    Aquarelle, encre ou huile, la peinture de Gloria STETBAY sur le Sumo est d'abord une peinture aux rayons X. Il fallait une curiosité aiguisée, une sensibilité à fleur de pinceau et cette humilité qui conduit au savoir pour pénétrer avec autant de justesse dans le cercle magique des Sumotoris. Et, sans doute, seul quelqu'un de gracile et de diaphane pouvait à ce point
    percer le mystère et les arcanes d'une culture qui se dissimulent derrière ces montagnes de muscles, de chair et de graisse aux convulsions volcaniques. STETBAY et le Sumo c'est la peinture des contraires, la peinture Tao, au moment de la rencontre, de la fusion, de l'harmonie. Une peinture de la sérénité, de la plénitude plus que de la force. Toutes les toiles de STETBAY peignent en fait un coin de Japon éternel, celui où se trouvent les racines du futur.
    Daniel Peressini, Journaliste, Réalisateur



    "Même la pensée qui frôle l'esprit est trop lente… A l'instant même où l'on sent le moment venir - ou plutôt, un éclair de temps avant cet instant - le corps doit réagir".
    Kirishima, Mémoires d'un lutteur de sumo.



    Le Sumo, apparu au Japon voici deux mille ans, fut d'abord un rituel de la religion shintoïste, les combats ayant pour principale fonction d'apaiser les dieux et les implorer pour obtenir de bonnes récoltes. Au XIVè siècle, la Cour Impériale en a fait une distraction ainsi qu'une école de discipline. La version actuelle de ce qu'il convient d'appeler aujourd'hui un sport date de l'Epoque Edo.
    La popularité de ce sport et des lutteurs, les Sumotoris est inégalée au Japon. Il existe aujourd'hui quelque neuf cent lutteurs dont certains sont élevés au rang de demi-dieux. Ils sont adulés et plaisent beaucoup aux femmes japonaises, en dépit ou à cause de leur taille qui avoisine souvent les 2 m et de leur poids de 130 à 200 kilos et plus.



    Le combat de Sumo doit être intense, conduit dans les règles de l'art et lié à une expressivité corporelle de la part des deux lutteurs. Les règles sont apparemment simples, il suffit de pousser l'adversaire hors du cercle de 4,55 mètres de diamètre, le dohyô, entouré de la corde tressée ou de lui faire toucher le sol avec toute autre partie du corps que la plante des pieds.



    L'issue est imprévisible, indépendante de la taille et du poids et même du niveau technique. L'état d'esprit, la maîtrise de soi, le mental, prime sur tout le reste. Le petit peut vaincre le gros, un lutteur classé très bas dans la hiérarchie peut vaincre un grand champion, on a ainsi un suspense permanent qui maintient le spectateur en haleine.



    Le Sumo a l'art de stimuler la réaction du spectateur. Ce qui compte c'est ce qui s'exprime à travers la personnalité du lutteur. Tout à la nécessité de se concentrer sur l'adversaire, de trouver en lui-même l'état d'esprit, voire la sérénité nécessaire, sous une apparente impassibilité pour affronter cet instant inexorable où il lui faudra réunir, en un éclair, toutes les facultés qu'il peut posséder en lui.



    Il est indispensable de deviner l'instant précis pour esquisser le moindre mouvement. Sinon, la prise qu'on tente de pratiquer devient au contraire l'occasion pour l'adversaire de prendre le dessus. Or, cet instant décisif ne saurait être prévu l'avance. Le combat consiste à briser le subtil équilibre entre les deux adversaires. Généralement très bref, de grande intensité, où le moindre geste est décisif, l'issue se décide au millimètre près, au dixième de seconde près.





    Konishiki "le sumo bleu" en pleine lecture







    Présentation de l'oeuvre de Gloria Stetbay à Akebono



    EXPOSITION
    KONISHIKI LE SUMO BLEU
    FONTVIEILLE



    EXPOSITION
    LA GALERIE DE L'ILE SAINT LOUIS
    PARIS



    EXPOSITION
    BRUGES
    BELGIQUE



    EXPOSITION
    LE MOIS A CANNES
    CANNES

    A télécharger ces articles au format PDF :


    http://www.stetbay.com/images/presse/bastide.pdf


    http://www.stetbay.com/images/presse/psymag.pdf


    source : http://www.stetbay.com

  2. #2
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    Découverte

    Passionnant. Merci Hoshifransu.
    Je trouve à la peinture de cette artiste un côté dynamique indéniable mais aussi un certain romantisme. L'esprit du sumo est vraiment présent dans ses compositions.

  3. #3
    Senior Member Avatar de Hoshifransu
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    J'ai quand même l'impression que les sumo sont très appréciés chez les peintres.
    En peinture, ils aiment bien les modèles bien en chair, en général, alors avec les sumo, c'est la délectation. Les peintres ont l'impression de faire du Rubens sur-réaliste en quelque sorte !

  4. #4
    Senior Member Avatar de Konosato
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    Quelle artiste!, elle sait tout faire, aquarelle, encre ou peinture à l'huile, et elle a du talent. J'ai un faible pour les aquarelles. Merci pour cette trouvaille et la présentation Hoshi.
    J'ai décidé d'être heureux, car c'est meilleur pour la santé.
    Voltaire.

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