Très belle anecdote déterrée.
J' ajoute que pour un (très) fort joueur de go, il est assez courant pour les matches "sociaux" (gala, inaugurations, evenemnts culturels, matches télévisés avec des célébrités) de s'adapter à la force de son adversaire, pour gagner d'un ou deux points, voir même de perdre avec un handicap "noble" contre une personalité très en vue (Gros-ministre, Premier ministre, Leader éclairé de la Nord-Corée).
Isenoumi-Oyakata était quand même assez crédule, et il est compréhensible que prendre conscience de sa nullité soit énervant. Particlièrement à la find e l'époque Edo, ou la faux-cuterie était (encore) un vrai art essentiel à la survie de quiconque approchait un minimum le pouvoir.
Quelquepart, devrait on considérer que l'opposition entre la vertu affichée et la corruption complaisemment oubliée de tous est un héritage culturel de ces périodes, et que celà doit être sauvegardé comme faisant partie des Tresors du Patrimoine ? J'en suis très très peu convaincu, mais mine de rien, l'argument est assez interessant
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