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Affiche les résultats de 31 à 40 sur 40

Sujet : US Sumo open

  1. #31
    C'est pas mal, mais en sumô, on attaque avec la tête au Tachi-ai, surtout en compétition. Sur la vidéo le gars attend la charge. Sur le Dohyô le gars d'en face est dans la même position , attention au choc de tête , (fréquent).
    Si tu redresse ton buste au Tachi-ai, tchao !!!
    T'es dehors .

    La lutte a un avantage car nous attrapons le corps adverse et la prise est plus difficile que de saisir un Kimono. Surtout quand le gars transpire pas mal . On possède une saisie forte.

    Le désavantage , c'est que comme on saisit un bras , un cou, un torse etc, on ne possèdent pas forcément une bonne prise sur le Mawashi, les Judokas semblent meilleurs sur ce point de vue.

    Quoi qu'il en soit , il faut du temps et de la patience pour acquérir un niveau dans une discipline et l'entraînement technique reste important.
    Pour ma part, je me concentre plus sur le nombres de combats à entraînement , plus que sur l'aspect technique , mais je suis un vétéran.

  2. #32
    Citation Envoyé par konishiki
    La lutte a un avantage car nous attrapons le corps adverse et la prise est plus difficile que de saisir un Kimono. Surtout quand le gars transpire pas mal . On possède une saisie forte.

    Le désavantage , c'est que comme on saisit un bras , un cou, un torse etc, on ne possèdent pas forcément une bonne prise sur le Mawashi, les Judokas semblent meilleurs sur ce point de vue.
    En effet, j'ai moi même du mal à m'avancer quant à savoir quelle discipline conseiller en priorité, tellement le Judo et la lutte me paraissent avoir autant d'atouts que de lacunes, rapportées au Sumo. Quoi qu'il en soit, l'expérience cumulée en combat est clairement essentielle, alors l'un ou l'autre... il faut bien commencer par quelque chose.

    Satori

  3. #33
    Mon ami Vito , sextuple champion d'Italie en Lutte, (c'est te dire le niveau ) vient direct au corps à corps et souvent cela voltige pour son adversaire.
    Idem pour mon ami , Christian ancien international italien (Rome).
    Quand à moi, j'ai un modeste niveau, rien de comparable avec mes potes.
    Le plus dur , c'est la rapidité des combats. Pas le temps de s'installer.
    Il y a aussi les attaques aux visages et les choc de tête. Même si dans certains tournois , les tsupparis sont tolérés.

  4. #34
    Pour ma part, je me prépare ainsi : du combat et encore du combat aux entraînement, même si ce n'est pas du Sumô.
    Je finis souvent, voir très souvent rincer ( les gars sont plus jeunes et meilleurs que moi).
    Et ma pratique m'a permit de ne pas être ridicule contre Vito ou encore le champion d'Europe 2009. Là , on touche au haut niveau de leurs cotés ( pas du mien, je le précise).


    J'aime aussi pratiquer les bases comme pereboulon, elle me mette en bonne forme et dans l'esprit sumô.

  5. #35
    Je rejoins totalement Satori. S'entraîner avec un sac de sable, un pneu, un caillou, c'est bien un complément, mais en compète, tu ne lutteras pas contre un sac de sable. C'est bien les façons de réagir de l'adversaire qu'il faut aussi apprendre. Les deux approches sont complémentaires. On doit pouvoir passer deux heures par jour en semaine à travailler son assiette, abaisser son bassin, muscler ses jambes, et bien six le week-end à combattre des adversaires aussi variés que possible, et si possible affûtés, si on veut avoir l'air d'autre chose qu'un touriste en compète. Quand je vois le degré de sérieux de types comme Satori et Koni dans leur préparation, notamment sur le plan physique, et les résultats qu'ils ont fait quand ils se sont pointés contre des vrais compétiteurs, c'est EVIDENT qu'avoir des sparring-partners comme nous, bande de rigolos, ne peut pas les préparer réalistement à affronter une opposition sérieuse. Et ceci, malgré toute la vaillance qu'ils peuvent y apporter et le respect que j'ai pour leurs démarches.

  6. #36
    Citation Envoyé par X-Philohana
    Quand je vois le degré de sérieux de types comme Satori et Koni dans leur préparation, notamment sur le plan physique, et les résultats qu'ils ont fait quand ils se sont pointés contre des vrais compétiteurs, c'est EVIDENT qu'avoir des sparring-partners comme nous, bande de rigolos, ne peut pas les préparer réalistement à affronter une opposition sérieuse. Et ceci, malgré toute la vaillance qu'ils peuvent y apporter et le respect que j'ai pour leurs démarches.
    C'est gentil ça... Je ne suis pas trop d'accord avec ton "sparring-partners (...) bande de rigolos", d'autant qu'avant Budapest j'ai du faire 30 combats à tout casser, au total (alors rigolos ou pas ça n'a pas trop de rapport), mais bon.

    En ce qui me concerne en tous cas, ça pointe exactement LA lacune majeure de mon cursus : aucune expérience en corps à corps. J'ai une excellente formation de base dans les arts martiaux, une vraie connaissance de mon corps et son utilisation, une bonne vista en combat, et j'avais une plutôt bonne préparation physique (un peu courte pour ce genre d'objectif, mais intense), 12 ans de pratique des arts martiaux, et je me suis fait balayer. Pourquoi? Parce que ce ces types avaient l'habitude des corps à corps, et qu'ils savaient exactement quoi faire de moi une fois qu'ils m'avaient choppé (et même avant, en fait), maîtrisaient le timing, la saisie, etc. Et que moi, dans ce domaine, j'étais un touriste...

    Et c'est exactement pour ça que je trouve essentiel de pointer les deux points qui m'apparaissent, désormais, absolument incontournables pour celui qui veut se lancer dans l'aventure ou celui qui veut approfondir un peu : accumuler l'expérience des interactions corps à corps, et apprendre à maîtriser son bassin. Le reste, puissance physique, techniques, c'est du bonus. Ca vient par dessus et ça peut s'apprendre assez vite et facilement, dans le fond.

    Mais l'essentiel, qui ne s'apprend que par la répétition, encore et encore, par l'accumulation de l'expérience, de l'analyse, des corrections, ce sont ces deux points là. Si l'on n'a pas la chance de pouvoir travailler en interactions, alors il faut se concentrer sur la maîtrise du bassin comme un objectif principal, avant même la puissance physique. C'est mon point de vue. Mais si on a des ambitions, je pense qu'il faut tout faire pour trouver un moyen d'accumuler de l'expérience en corps à corps, quelle que soit la discipline martiale choisie. C'est encore plus irremplaçable que la maîtrise du bassin.

    Satori

  7. #37
    je vous remercie énormément de votre aide à ma préparation. Donc si je me permet de résumer, du judo ce serait l'idéal dans ma préparation?

  8. #38
    C'est bien, oui. Tu apprendras à chuter et rien que ça te sera très précieux. Les mouvements, s'ils ne sont pas exactement les mêmes qu'au sumo ont quand même "un air de famille" dans beaucoup de cas. Par contre, cela ne t'habitue pas à prendre (et à donner) des coups. Mais faute de mieux, n'hésite pas et inscris toi à un club de judo.
    Père Boulon

    Il n'y a de richesse que d'Hommes.

  9. #39
    pour ce qui est de prendre des coups, ne vous inquiétez pas, j'ai eu ma dose. Un entrainement de football américain lorsque tu es joueur de ligne est extremement physique, malgré l'équipement protecteur (casque a casque, coups répétés sur les bras etc.)

  10. #40
    Merci X-phil.
    Vous n'êtes pas une bande de rigolos , loin de là !
    Vous êtes tous (et toutes) méritants et je vous tire mon chapeau.

    De mon coté , je vais bientôt peser 74 kg car je me prépare une année chargé en combat avec mon club.

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