Citation Envoyé par X-Philohana
Allez, on va le dire crûment, les pauvres réussissent mieux! On pourrait aller jusqu'à penser que dans une discipline où la motivation, l'envie de se dépasser sont la clé pour résister à la difficulté de l'entraînement, les Japonais sont trop choyés, trop "mous" pour réellement pouvoir rivaliser avec les Mongols, Bulgares, Hawaiiens auparavant... Quand on crève la dalle, on en veut plus, on a plus les crocs!
Ben ça c'est une constante historique, c'est pas pour rien qu'on dit que les meilleurs sont des "morts de faim" et qu'il n'y a rien de pire pour un sportif que l'embourgeoisement...

Il est évident que ceux qui viennent d'une catégorie sociale, ou d'une région, défavorisée n'ont souvent d'autre choix que de s'arracher pour s'extraire de leurs mauvaises conditions de vie, et de devenir les meilleurs dans des disciplines immédiatement accessibles (sans nécessité de moyens) comme les disciplines artistiques et sportives.

C'est probablement donc aussi un facteur à prendre en compte, mais pas nécessairement une généralité. Il est certain que les japonais ont tendance globalement à être moins dans le besoin qu'au début du siècles ce qui réduit peut être un peu la motivation moyenne, et que les pays de l'est n'émergent encore souvent que difficilement de l'ère communiste, ce qui en motive peut être certains à vouloir en sortir.

Parallèlement et que je sache Asashoryu, Hakuho et d'autres ne viennent pas de milieux défavorisés et brillent malgré tout. Takanohana et Wakanohana venaient eux aussi de familles à tradition de lutte, mais ne venaient pas de milieux défavorisés.

Bref il est clair que différents courants influencent et tendent à expliquer cette présence des étrangers dans le haut du banzuke, mais il serait compliqué d'en décrypter précisément les raisons. C'est vraiment un tout très chaotique...

Satori