Sumô sur National Geographic ce soir

**kirishifuji** · 13/04/2008, 10h27

Dimanche 13 avril à 20:45 - National Geographic

Documentaire sportif.
Durée : 55 mn.

Plus qu'un sport, le sumo s'apparente à une véritable religion au Japon. Deux lutteurs , également appelés rikishis ou sumotoris, s'empoignent furieusement et tentent de se pousser hors d'un cercle, le dohyo. Aujourd'hui, la tradition liée à cet art martial vieux de plus de 2000 ans a beaucoup évolué. Ainsi, les deux plus grands champions du moment, Hakuho et Asashoryu, tous deux désigné yokozuna - le champion des champions - sont d'origine mongole. Juste avant un combat avec son challenger, Asashoryu a ouvert les portes de son sanctuaire privé, laissant les caméras filmer une journée classique de rikishis : réveil à 5 heures du matin, repas, entraînements, siestes et rituels rythment les journées des champions de sumo.
Réalisateur : Peter Yost
Année : 2007
Titre original : Inside, Sumo's Ultimate Clash

Rediffusion : 10h45 - Dimanche 20/04

**Asafan** · 13/04/2008, 10h53

Aaaaaaaaaaaaargh ! Je n'ai pas National Geographic.

Y aurait-il une bonne âme pour enregistrer ce docu et le mettre en ligne d'une manière ou d'une autre?

Merci pour l'info, Kirishifuji.

**Hoshifransu** · 13/04/2008, 17h53

Je dirais même plus ...

Champion de sumo : Avant un combat d’anthologie, un sumotori de légende ouvre les portes de son sanctuaire. Plus qu’un sport, le sumo s’apparente à une véritable religion au Japon. Deux lutteurs – deux montagnes de muscles et de graisse - s’empoignent furieusement en une fraction de seconde, et tentent de se pousser hors d’un cercle. Mais si cet art martial a plus de 2000 ans, la tradition du sumo est quelque peu mise à mal. Et les deux plus grands champions du moment, dont le Yokozuna (le champion des champions) nommé Asashoryu, ne sont pas Japonais, mais Mongoliens. Juste avant son combat avec son challenger, Asashoryu a ouvert son sanctuaire privé aux caméras d’ « Inside ». Réveil à 5 heures du matin, repas, entraînements, siestes, rituels : une vie vouée à manger et se battre pour des hommes qui pèsent jusqu’à 280 kilos.

Un avant-goût de 4mn sur Youtube :
http://www.youtube.com/watch?v=vJ1wnbNIUrc

La version en anglais peut être récupérée sur les sites de "torrent". Evidemment, ce serait plus sympa de l'entendre en français. J'espère qu'on y voit Tôki époque Takasago avant qu'il n'aille chez Kokonoe ...

**skydiver** · 13/04/2008, 22h15

Toujours intéressant mais, à mon sens, le reportage n'appuie pas assez sur le fait qu'il ne s'agit que d'un jungyô (à Hawaii), pas un bashô. Si mes souvenirs sont bons, le mot d'exhibition n'est prononcé qu'une ou deux fois. Les néophytes peuvent avoir l'impression fausse d'un duel au sommet ce qui n'est pas le cas même si, psychologiquement, la victoire est importante pour les bashô à venir.

Le parallèle entre les mondes professionnels et amateurs est bien mené. La motivation des amateurs Américains fait plaisir à voir. Avez-vous vu le lutteur de 67 ans? Chapeau bas.
En tout cas la différence entre les deux sumô est bien visible dans ce reportage.

**putamusuko** · 14/04/2008, 18h04

La seule chose que je ne pourrai pas faire pour imiter Asashoryu,c'est manger de la viande de cheval CRUE .....POUAHHHHHH !

Quand a boire du sang de tortue, rien qu'a y penser je gerbe !

**Asafan** · 14/04/2008, 19h51

Toujours personne pour avoir enregistré ce docu et me permettre de voir Asa manger de la viande de cheval crue?

Il faudra que j'aille me rendre compte sur place alors...

**skydiver** · 15/04/2008, 03h35

C'est pourtant bien bon la viande de cheval; il a raison d'en manger. Cela dit, en consommer crue peut se révéler néfaste pour la santé (trichinose et autres parasites).
Concernant le sang de tortue, c'est une vieille recette venue de la pharmacopée chinoise et passée au Japon. On en trouve chez les "kanpô" qui tiennent des officines où se côtoient les lézards dans le formol, les vipères lovées au fond des bouteilles emplies d'un liquide jaunâtre, des champignons à l'allure étrange peu engageante et autres joyeusetés. Tout cela étant sensé protéger et donner de la force...
Le monde du sumô étant traditionnel par essence, il était logique que ses membres usent de ces produits, écoeurants pour la majorité (même au Japon) mais qui se vendent toujours bien dans l'archipel.