Effectivement c'est superbe, merci et vivement la suite !
Effectivement c'est superbe, merci et vivement la suite !
Très bon article, qui mériterait d'être proposé en page d'accueil du site, non ?
Avec deux trois images pour illustrer le tout, ce serait parfait.
Merci pour cet article.
Je n'ai pas encore lu la suite, qui m'a l'air passionnante, mais n'appelle-t-on pas rikishi un lutteur lorsqu'il est en juryo ou en makuuchi et qu'il est donc professionnel ? Je crois savoir que ceux que le grand public (quand il est quand même un minimum éclairé) appelle des sumotoris correspondent en réalité aux non-professionnels.Envoyé par Musashimaru
Pour moi, sumotori = makushita maximum ; rikishi = juryo minimum.
Me trompe-je ?
Je crois qu'en effet rikishi est le plus souvent utilisé pour les sekitori, même si (du moins au sein de la communauté internationale des fans) on le voit souvent employé pour d'autres, voire même pour des universitaires (ainsi par exemple Masumi Abe, grand spécialiste japonais comme son nom l'indique, l'emploie indifféremment).Envoyé par Tagada
Pour les non-sekitori, on peut dire deshi.
"Sumotori" est je pense un terme très général qui peut être utilisé pour tous les lutteurs de sumo (ou seulement d'ozumo ?) mais qui est peut-être plus rarement employé par les "connaisseurs" (ou ceux qui veulent se présenter comme tels)...
C'est mon impression en tout cas...
Pour préciser les propos d'Azumaryu, Rikishi vient des kanji RIKI = 力 soit la force et SHI = 士 soit l'homme. Ce terme est une métaphore élogieuse qui assimile les lutteurs aux Homme forts. Cette disctinction honorofique n'est valable uniquement pour ceux qui font partie du O-zumo, soit le sumo professionnel. Ainsi, un lutteur peu talentueux ramant en division Jonokuchi peut se qualfier dignement de rikishi, alors qu'un yokozuna universitaire ne se qualifiera jamais de rikishi, car il n'est pas digne puisqu'il ne fait pas partie de l'o-zumo.Envoyé par Tagada
Le talent ne rentre pas en ligne de compte, mais un individu peut évoquer un amateur ou un universitaire en l'appelant par le terme rikishi. Dans pareils cas, il y a une nuance à saisir, c'est-a-dire que le locuteur pense tellement bien du lutteur qu'il croit qu'il pourrait dignement se présenter chez les pros. Mais, à l'opposé, aucun lutteur amateur ou universitaire n'utilisera ce terme pour lui ou pour ses confrères. Tout est dans la nuance, et chacun à sa place bien sûr !
Ensuite, le terme SUMOTORI vient des kanji SUMO = 相撲, soit sumo et TORU = 取る, soit le verbe prendre, pratiquer. Cette fois-ci, il y a aucune allusion et dès que l'on pratique du sumo, on peut être qualifié de sumotori. C'est un terme universel pour les amateurs comme les professionels. Même pour vous dans votre jardin !!
Enfin, le plus facile, DESHI = 弟子 désigne les lutteurs aspirants qui ne touche pas de salaire, donc ceux occupant les rangs de Jonokuchi à Makushita. Par contre, SEKITORI = 関取 designe les lutteurs titulaires qui ont un statut de maître, donc ceux qui sont en division Juryo et Makuuchi.
Voili, voilou, fin du cours de kanji.
Joe le cogneur aka Chienoshima
impeccable toutes ces précisions!! je n'avais jamais fais la distinction, (c'est pourquoi j'ai préféré souvent employé le terme "lutteur").
et merci à tous pour vos compliments, ça fais très plaisir!
Waouh, je savais qu'il y avait une distinction mais je n'étais pas sûr de mon coup (d'où mes points d'interrogation).
Là, je suis scotché par les explications de Joe. J'avoue que le terme Deshi n'évoquait rien pour moi.
Comme d'habitude, Joe nous a fait un post dont lui seul a le secret : tu lis ça et tu te sens tout de suite moins ignorant. La classe quoi !
Merci, merci beaucoup Muas pour ce magnifique article. Ah si seulement tous les français pouvaient le lire, ça leur éviterait de penser que le sumo c'est un sport de branleur. C'est souvent ce que l'on me dit en tout cas. Merci aussi Joe d'avoir amener tes précisions.
Quel talent ! On croirait que tu as vécu ces entraînements et que tu es le véritable Musashimaru, pour le coup !
Merci Hoshi! Il faut dire aussi que l'entrainement des lutteurs sumô est un des aspects "traditionnels" qui me passionne le plus.
Etant moi-même pratiquant d'haltérophilie et de force athlétique, j'ai toujours trouvé des similitudes entre ces deux types de sport ( ok, le sumô est une lutte, un sport de combat, mais il possède également toutes les caractéristiques d'un véritable sport de force).
Hélas, je n'ai encore jamais mis les pieds au Japon...
Mais je n'ai que 24 ans, et assister en vrai à un Basho et à un Keiko fait parti de mes futurs projets!!
ps: avec mes seulement 104kg, je suis encore très loin du génial Fiamalu-Musashimaru-Penitani!! :P
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