Hakuhô au bout du suspense
Il aura donc fallu attendre le dernier combat prévu dans le soirée pour savoir quel lutteur allait ajouter son shikona à la liste des vainqueurs à Nagoya. Et ce fut le champion suprême Hakuhô qui fit la différence. Pourtant mis sous pression et ayant obligation de résultat, suite au combat victorieux de Kotoôshû contre Harumafuji (ce dernier combattant comme la veille : de façon désordonnée, simplifiant la tâche à son adversaire). Face au Mongol, son compatriote Asashôryû, certes hors-course pour le titre, mais certainement pas hors-course quand il s'agit de suprématie. Le Dragon bleu du matin posa problème un long moment, retardant le plus possible une bonne prise de mawashi à Hakuhô. Et, alors qu'on assistait à une passe d'armes pour savoir qui aurait une prise intérieuse, Asashôryû plaça une attaque latérale pour déstabiliser Hakuhô et le sortir aisément. Sauf que ce dernier n'est pas né de la dernière pluie, et il contra rapidement ce mouvement pour placer un shitatenage victorieux. Hakuhô remporte ainsi son onzième titre, non sans avoir durement bataillé pendant la quinzaine.
Les autres ôzeki terminent comme Kotoôshû et Harumafuji : avec leur kachi-koshi en poche. Kotomitsuki parachève son tournoi avec une douzième victoire, obtenue contre Kaiô qui termine avec huit victoires. Enfin, Chiyotaikai s'est défait de Kakuryû dans son style si particulier (des tsuppari, encore des tsuppari, un dernier tsuppari pour la route, puis un hatakikomi imparable) et décroche in-extremis son kachi-koshi.
Le sekiwake Kisenosato termine bien son tournoi à Nagoya avec une neuvième victoire contre Aminishiki (11-4) grâce à un uwatenage (où Aminishiki préféra mettre la main au sol que de risquer une mauvaise chute depuis le bord du dohyô). Le colosse Baruto a encore fait parler sa force herculéenne en l'emportant contre Kotoshôgiku sur... tsuri-dashi. L'Estonien (11-4) donne souvent l'impression de pouvoir soulever des montagnes et de les déplacer à sa guise. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça déménage lorsqu'il se met en action !
Enfin, notons la onzième victoire de Shôtenrô (qui décroche son premier sanshô) et la dixième de Hômashô.
En jûryô, Wakanosato, bien que déjà lauréat de la division, a parachevé son oeuvre avec une quatorzième victoire, obtenue contre Kasuganishiki. Il laisse, au terme de cette quinzaine, ses premiers poursuivants (Tamaasuka et Hokutôriki) à trois longueurs. Le pensionnaire du Naruto-beya a survolé le tournoi en jûryô.
Ce Nagoya basho 2009 aura aussi été le théâtre de l'intai de l'ancien grand champion Dejima. Après 13 années de carrière, ponctuées notamment de 1 yûshô, 2 jun-yûshô, 10 sanshô et de 6 kinboshi (Takanohana x2, Akebono x2, Wakanohana, Asashôryû), c'est une figure du sumô qui se retire.
Hakuhô contre Asashôryû et l'expédie au sol. Grâce à ce succès, il remporte son onzième titre dans la division reine.
Hakuhô peut savourer ce titre et parader dans les rues de Nagoya.
entre parenthèses
: détail des combats disputés.
Crédit photos
- http://www.yomiuri.co.jp/sports/sumo/
Il aura donc fallu attendre le dernier combat prévu dans le soirée pour savoir quel lutteur allait ajouter son shikona à la liste des vainqueurs à Nagoya. Et ce fut le champion suprême Hakuhô qui fit la différence. Pourtant mis sous pression et ayant obligation de résultat, suite au combat victorieux de Kotoôshû contre Harumafuji (ce dernier combattant comme la veille : de façon désordonnée, simplifiant la tâche à son adversaire). Face au Mongol, son compatriote Asashôryû, certes hors-course pour le titre, mais certainement pas hors-course quand il s'agit de suprématie. Le Dragon bleu du matin posa problème un long moment, retardant le plus possible une bonne prise de mawashi à Hakuhô. Et, alors qu'on assistait à une passe d'armes pour savoir qui aurait une prise intérieuse, Asashôryû plaça une attaque latérale pour déstabiliser Hakuhô et le sortir aisément. Sauf que ce dernier n'est pas né de la dernière pluie, et il contra rapidement ce mouvement pour placer un shitatenage victorieux. Hakuhô remporte ainsi son onzième titre, non sans avoir durement bataillé pendant la quinzaine.
Les autres ôzeki terminent comme Kotoôshû et Harumafuji : avec leur kachi-koshi en poche. Kotomitsuki parachève son tournoi avec une douzième victoire, obtenue contre Kaiô qui termine avec huit victoires. Enfin, Chiyotaikai s'est défait de Kakuryû dans son style si particulier (des tsuppari, encore des tsuppari, un dernier tsuppari pour la route, puis un hatakikomi imparable) et décroche in-extremis son kachi-koshi.
Le sekiwake Kisenosato termine bien son tournoi à Nagoya avec une neuvième victoire contre Aminishiki (11-4) grâce à un uwatenage (où Aminishiki préféra mettre la main au sol que de risquer une mauvaise chute depuis le bord du dohyô). Le colosse Baruto a encore fait parler sa force herculéenne en l'emportant contre Kotoshôgiku sur... tsuri-dashi. L'Estonien (11-4) donne souvent l'impression de pouvoir soulever des montagnes et de les déplacer à sa guise. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça déménage lorsqu'il se met en action !
Enfin, notons la onzième victoire de Shôtenrô (qui décroche son premier sanshô) et la dixième de Hômashô.
En jûryô, Wakanosato, bien que déjà lauréat de la division, a parachevé son oeuvre avec une quatorzième victoire, obtenue contre Kasuganishiki. Il laisse, au terme de cette quinzaine, ses premiers poursuivants (Tamaasuka et Hokutôriki) à trois longueurs. Le pensionnaire du Naruto-beya a survolé le tournoi en jûryô.
Ce Nagoya basho 2009 aura aussi été le théâtre de l'intai de l'ancien grand champion Dejima. Après 13 années de carrière, ponctuées notamment de 1 yûshô, 2 jun-yûshô, 10 sanshô et de 6 kinboshi (Takanohana x2, Akebono x2, Wakanohana, Asashôryû), c'est une figure du sumô qui se retire.
Hakuhô contre Asashôryû et l'expédie au sol. Grâce à ce succès, il remporte son onzième titre dans la division reine.
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Divisions
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Vainqueurs
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Makuuchi
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Hakuhô
Miyagino beya Y1e , 14-1 |
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Jûryô
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Wakanosato
Naruto beya J6o , 14-1 |
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Makushita
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Fukao
Kise beya Ms16o, 6-1 |
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Sandanme
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Takarafuji
Isegahama beya Sd91e , 7-0 |
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Jonidan
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Tochihiryû
Kasugano beya Jd29o , 7-0 |
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Jonokuchi
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Aisaka
Ônomatsu beya Jk29o , 7-0 |
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Prix
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Lauréats
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Shukun-shô
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-
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Kantô-shô
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Shôtenrô (1er)
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Ginô-shô
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Aminishiki (4e)
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Hakuhô peut savourer ce titre et parader dans les rues de Nagoya.
| Makuuchi | |
| 14-1 | Hakuhô |
| 13-2 | Kotoôshû |
| 12-3 | Kotomitsuki |
| 11-4 | Baruto, Aminishiki, Shôtenrô |
| 10-5 | Asashôryû, Hômashô |
| 9-6 | Harumafuji, Kisenosato, Tochinoshin, Tamanoshima, Tokitenkû, Asasekiryû, Shimotori |
| 8-7 | Kaiô, Chiyotaikai, Kotoshôgiku, Miyabiyama, Toyonoshima, Takekaze, Tosayutaka, Kasugaô |
| 6-9 | Kyokutenhô, Takamisakari, Môkonami, Kakizoe, Tochinonada, Yoshikaze, Futenô |
| 5-10 | Kakuryû, Gôeidô, Iwakiyama, Bushûyama, Kokkai, Tamawashi |
| 4-11 | Aran, Yamamotoyama (4-7-4), Wakakôyû |
| 3-12 | Toyohibiki |
| 2-13 | Tochiôzan, Dejima (2-10 Intai) |
| Jûryô | |
| 14-1 | Wakanosato |
| 11-4 | Tamaasuka, Hokutôriki |
| 9-6 | Masatsukasa, Kasuganishiki, Kitataiki |
| 8-7 | Kimurayama, Kotokasuga, Kirinowaka, Tokusegawa, Jûmonji, Wakatenrô, Kiyoseumi |
| 7-8 | Chiyohakuhô, Hakuba, Shirononami (7-6-2), Kaihô, Toyozakura, Daishôumi, Kotoyutaka |
| 6-9 | Kôryû, Asôfuji, Kyokunankai |
| 5-10 | Tosanoumi, Sakaizawa (5-4-6), Hoshihikari |
| 3-12 | Kitazakura |
| 1-14 | Kotokuni |
Crédit photos
- http://www.yomiuri.co.jp/sports/sumo/
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