Retraite

[akiushu]

Bonjour,

Au niveau des retraites dans l'ozumo, comment cela se passe-t-il?

Es-ce qu'un lutteur qui as (par exemple) atteint le rang de maegashira 8 (ou 13 peu importe) et prend se retraite en tant que makushita (genre Kitazukura), repars-t-il avec un salaire de maegashira ou makushita?

Et son danpatsu shiki se déroule dans son heya au huit clos ou au grand public au ryogoku ? (dans le même cas de figure).

Merci d'éclairer mes lanternes.

[akiushu]

Désolé, je me suis trompé de lieu.

Ce post ca dans Dohyo et non Basho.

Merci aux modo de le déplacer.

[toonoryu]

1/ Il n’existe pas de système de pension de retraite à proprement parler, mais un système de prime spéciale allouée aux seuls sekitori au moment de leur départ (les minarai n’ont droit à rien, même s’ils peuvent recevoir généralement une petite somme d’argent de la part de la Kyokai, sans toutefois qu’il existe un montant officiel et défini). Ceux qui peuvent justifier d’une présence au sein des divisions salariées reçoivent leur «prime de retraite» au moment de leur intai sur la base de leur ancienneté et de leur rang en carrière. Pour bénéficier de la prime de base, le minimum requis est de 20 basho consécutifs en makuuchi ou de 25 basho en makuuchi au total. La prime est alors la suivante :
- Yokozuna : 15.000.000 ¥ plus 500.000 ¥ par basho disputé en carrière comme sekitori (depuis les juryo donc)
- Ozeki : 10.000.000 ¥ plus 400.000 ¥ par basho
- Sanyaku : 7.630.000 ¥ plus 250.000 ¥ par basho
- Makuuchi : 7.630.000 ¥ plus 200.000 ¥ par basho

Pour les sekitori qui ne remplissent pas les conditions mentionnées plus haut, les modalités sont alors les suivantes :

- Makuuchi : 4.730.000 ¥ + (nombre de basho) x 150.000 ¥
- Juryo : 1.150.000 ¥ + (nombre de basho) x 150.000 ¥

Les yokozuna d’exception (Taiho, Kitanoumi, Chiyonofuji, Takanohana… Asashoryu) peuvent en outre se voir décerner une prime de résultats exceptionnels pour récompenser leur carrière (record détenu par Takanohana avec 130 millions de ¥)

2/ La cérémonie de danpatsu-shiki d'un lutteur ne peut se dérouler au Kokugikan que s'il a été sekitori. Elle est tenue une ou deux semaines après un honbasho à Ryogoku et les réservations se font sur la base du premier arrivé, premier servi. Les anciens toriteki ont en général leur cérémonie au sein de leur heya, voire dans un hôtel plus ou moins prestigieux en fonction de leur longévité notamment (des lutteurs comme Ichinoya ont eu quelques invités de prestige sans avoir été dans les rangs salariés).