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Afficher la version complète : Les chevaux sumo



Hoshifransu
19/02/2005, 17h52
C'était le titre d'un reportage diffusé en 1995 dans "Faut pas rêver" présenté par Sylvain Augier.

http://www.sharedsite.com/hlm-de-renaud/hlm/passagestv/les%20resumes/faut-pas-rever.htm

"Des chevaux (d'origines françaises) participent à des épreuves assez effrayantes au Japon. Il s'agit de courses dans lesquelles ils tractent seuls une luge de 1 tonne à la vitesse moyenne de 4 km/h."

Le chanteur Renaud qui était l'invité de l'émission avait alors déclaré avec le ton politiquement incorrect qui le caractérise : "Quand je vois ces bêtes magnifiques souffler peiner suer tout ça pour des intérêts économiques. (...) C'est un peu triste de faire souffrir des animaux pour le plaisir de quelques crétins assoiffés de paris."

J'ai voulu en savoir plus sur ces "chevaux sumo" et j'ai trouvé un lien très intéresssant, en français, avec pas mal de photos :

http://www.banei-keiba.or.jp/information/banei-race%20France.htm

extrait :

La course de chevaux Banei

Les origines de la course de chevaux Banei remontent vers 1900 dans la région de Hokkaido, Japon.
Loisir rural organisé lors de fêtes, des paysans faisaient tirer dans deux sens opposés deux chevaux pour tester leur valeur et leur force. Puis la compétition s'fest transfomée avec les chexaux tirant un traîneau chargé et elle s'est enracinée comme fête des chevaux de labour.
Depuis 1946, Banei est une course de chevaux reconnue par la loi et organisée par les services publics et des tickets de pari sont vendus aux hippodromes. Actuellement plus de 1600 courses annuelles sont organisées sur 150 jours.

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Les chevaux Banei sont des percherons croisés.
La plupart des chevaux utilisés pour la course Banei sont des chevaux de grande taille dont le poids dépasse facilement 1000kg et qui sont issus d'un croisement percheron et breton, chevaux fançais, et trait belge : il en résulte ainsi à Hokkaido des arimaux à la fois puissants et résistants. 750 chevaux de course déploient leurs talents sur les hippodromes.

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Les 750 chevaux de course pris en charge par un personnel comprenant plus de 300 personnes dans les écuries annexes aux hippodromes suivent un entraînement journalier.

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Un grand nombre de chevaux sont rassemble sur les pistes d'entraînement des hippodromes vers 3 heures du matin et suivent un programme en fonction de leur competition.

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En course en général une fois toutes les deux semaines, chaque cheval a son propre dresseur qui veille à son repos et à son alimentation. L'existence sur place d'une clinique montre bien l'importance accordée à la santé des chevaux.

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Les pistes, sur une ligne droite de 200 mètres, sont séparées les unes des autres et pourvues de deux pentes au milieu du parcours en guise d'obstacles.
Elles sont entièrement couvertes de sable d'une profondeur de plus de 30 centimètres.
Les chevaux, après avoir démarré, franchissent un premier obstscle de 1 mètre environ puis un second obstacle de 1,5 mètre.
Ballast compris, les chevaux tirent un traîneau d'acier pesant plus de 500 kg.

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Chaque fois, les courses de chevaux Banei attirent à l'hippodrome dans les 2 000 amateurs avec parfois plus de 5 000 spectateurs.Les chevaux gigantesques paradent fiérement devant le public dans le paddock avant de se déplacer vers le départ, jockey sur le dos.Les courses Banei sont l'objet de paris et jouissent d'un vaste public.

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