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kedevash
12/11/2009, 14h55
Au vu des nombreux bandages qu'arborent certains rikishi, je me pose la question sur l'utilité de certains.

Je ne suis pas médecin mais certains bandages me paraissent inutile.

Un qui me vient à l'esprit est celui de Toyohibiki lors du dernier basho. Il avait un sorte de scotch sur l'épaule gauche ou droite. Vu la légèreté apparente de celui ci, je me demande quel rôle peut il joué.

Il y a quelques années, je me suis déboîté la rotule. Pour la reprise du sport, on m'avait conseillé de porté un soutien au niveau du genoux. Puis tout le monde y comprit un médecin du sport m'avaient conseillé de le retirer au bout d'un certain temps car ce soutien ne permettait pas à ma jambe de se remuscler comme il fallait.

Je parle de cela car je vois que Baruto, Aminishiki, Asasekiryu ect.. portent en permanence une genouillière. Cela ne gêne il pas la reconstruction musculaire du genoux.

J'espère que c'était pas trop brouillon et merci d'avance pour les éclaircissements.

toonoryu
12/11/2009, 15h11
Crois-tu vraiment que les rikishi blessés portent leurs genouillères/coudières 24/24 ? Ils le font (et c'est la même chose pour les straps) uniquement lorsqu'ils sont en phase d'entraînement physique ou en combat officiel. Le reste du temps, ils ne les portent pas et je subodore également qu'ils pratiquent de la musculation rééducative spécifique. Le sumo paraît archaïque à la surface sur certains aspects, mais il y a aussi des oyakata qui sont bien dans ce siècle en ce qui concerne la physiologie et les soins.

kedevash
12/11/2009, 15h40
Je n'ai jamais pensé qu'ils portaient leur genouillière 24/24 . T'inquiète pas je ne portait la mienne en dehors du sport non plus :lol:

Concernant le côté médical, les progrès dans le Sumo à ce niveau sont indéniables, mais cela reste limite à certains moment tout de même. On en compte pas les cas de rikishi qui reviennent de blessures plus tôt qu'il le faudrait. Cela ammène parfois à des blessures qui deviennent chroniques.
Mais c'est le système de classement qui veux ça. On ne peut pas leur en vouloir. :wink:

skydiver
12/11/2009, 17h00
Pour les esprits dévoyés on peut y voir de l'intox ou une manière de tromper les médias et les adversaires potentiels.
Ca se fait dans de nombreux sports.
Certains ont aussi besoin de placebo pour se rassurer eux mêmes.

Tadanobu
12/11/2009, 19h16
La médecine n'est pas une science mondiale, et 'nous les occidentaux' avons tendance a croire qu'on soigne partout comme chez nous. Un bon cataplasme ou un strap sur une blessure avant combat, quand bien même ca ne servirait qu'a tenir chaud, ça serait déjà ça.

Par dessus ça, il faut ajouter les méecines traditionalistes des lutteurs, que nous avons tendance à considérer comme des remèdes de bonne femme et des superstitions... a tort ou a raison. Personellement, j'ai rien contre une couche de 'baume du tigre' comme remede universel, voir meme une bonne friction au 'musclor' avant de faire du sport, donc je comprend bien l'interet d'un bandage, quand bien meme ca se serait qu'un "repere" physiologique.

Konosato
12/11/2009, 21h38
Je pense que certains Rikishi après guérison d’une longue blessure, gardent leurs bandages par habitude et se sentent tout nu sur un Dohyô sans ceux-ci. Je crois que c’est le cas de Tochinonada qui porte une coudière au bras gauche depuis le Natsu 1999 où il avait subit un Kotonage dévastateur de qui vous savez.

Tadanobu
13/11/2009, 13h25
Je pense que certains Rikishi après guérison d’une longue blessure, gardent leurs bandages par habitude et se sentent tout nu sur un Dohyô sans ceux-ci. Je crois que c’est le cas de Tochinonada qui porte une coudière au bras gauche depuis le Natsu 1999 où il avait subit un Kotonage dévastateur de qui vous savez.

Mais non ! C'était un Kaionage, pas un Kotonage ! Pour etre un Kotonage, il faut le subir de la part d'un pensionnaire de la Sadogatake-beya !

Konosato
13/11/2009, 18h37
Oups! Mais bien sûr, il fallait lire Kotenage et non Kotonage :oops:

toonoryu
13/11/2009, 19h04
Pas mal de bandages sont aussi mis pour protéger des zones fragilisées par des dermabrasions répétées du fait des chocs à terre sur de l'argile mélangée à du sel (il y a plus doux comme aire de réception).