Un livre se déroulant dans le monde du sumo

[PIOU]

Voila hier soir je vais au virgin pour m'acheter un nouveau bouquin et voila ce sur quoi je tombe :

Le sumo qui ne pouvait pas grossir

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/1/0/9/9782226190901.jpg

Dans une ville du Japon, de nos jours, un garçon de 10 ans grandit dans un orphelinat. Son père est mort de surmenage professionnel et sa mère est atteinte de cyclothymie aiguë. Comme tous les enfants de son âge, il est passionné de technologies et de jeux vidéo.
Étrangement, il a attiré l’attention d’un lutteur de sumo, de passage. Ce dernier, grand maître de force et de sagesse, a repéré le « gros » qui se cache en lui. Il entreprend donc, alors que ce gosse garde sa corpulence normale, de lui expliquer les éléments fondamentaux et les pratiques d’un sport ancestral et d’un art martial qui touche à la plus profonde philosophie zen…


Je les dévorer sa se déroule dans le milieu du sumo c'est un livre qui se lit très bien, un peu court je trouve mais vraiment que du bonheur, a mettre entre toutes les mains ^^

[konishiki]

Merci beaucoup ! :wink:

Je vais aller l'acheter.
Merci pour l'info. :wink:

[pereboulon]

Super, je vais moi aussi aller l'acheter (et trois lecteurs en plus, trois).

[Asafan]

Et bien moi aussi. Je connais bien cet auteur qui a écrit pas mal pour le théâtre et je suis sûre que ça me plaira.

Merci pour l'info :D

[asakusa]

Merci du conseil ! Je cours l'acheter de ce pas (ou plutôt d'ici peu...)

[yomugi]

Son père est mort de surmenage professionnel et sa mère est atteinte de cyclothymie aiguë. Et voilà encore une bien belle vision du Japon véhiculée par un occidental...

Merci pour l'info, en tout cas, je le lirai quand même,.. mais sans l'acheter ! :twisted:

[skydiver]

Le surmenage professionnel conduisant au décès (sous plusieurs formes) a été reconnu au Japon, par le Ministère de la santé, comme une pathologie à part entière. Des mesures ont été prises dans certaines entreprises pour éviter ce syndrome, ce depuis les années 90.
Le terme japonais est "karoshi".

Aucun rikishi n'en a souffert jusqu'à présent semble-t-il...

[konishiki]

On y parle lors du tournoi au Kokugikan du Yokozuna Ashoryu ( et non pas Asashôryû).
Un petit clin d'œil sympa sur le Sumô actuel! :wink:

[pereboulon]

Bon, je l'ai lu. C'est très court, à peine une centaine de pages en gros caractères. On y parle finalement assez peu de sumo et plus de boudhisme zen (dont l'oyakata est un adepte). Le yokozuna s'appelle effectivement Ashoryu mais il est japonais et les deux meilleurs après lui sont Mongol et Bulgare.

Si l'auteur semble assez admiratif du sumo et n'en fait pas la caricature, il n'empêche que l'oyakata n'arrête pas de dire au héros qu'il "voit un gros en lui" (ou quelque chose dans ce genre). Entre parenthèse, après neuf mois d'entrainement, il pèse 55 kg pour plus d'1 m 75... ce qui fait quand même de lui le rikishi le moins doué à prendre du poids de l'histoire. On peut même dire que cela frise l'anorexie alors qu'il est censé manger 6 fois par jour.

Dernière précision, le père du héros n'est pas vraiment mort de surmenage et la mère n'est pas vraiment cyclothymique (changements d'humeur). L'éditeur n'a pas lu le livre, à croire.

J'apporterai le livre lors de notre prochaine rencontre à Paris. Si plusieurs personnes le réclament, seul le plus efficace à me corrompre l'emportera.

[X-Philohana]

J'apporterai le livre lors de notre prochaine rencontre à Paris. Si plusieurs personnes le réclament, seul le plus efficace à me corrompre l'emportera.Pah! J'espère que tu n'insulteras pas notre intelligence en espérant une corruption d'une valeur supérieure au prix public du livre...

[pereboulon]

Qui t'a parlé d'argent ? Je n'espère rien du tout, juste que le meilleur gagne... et puis s'il n'y a personne pour me le réclamer, ce sera vite réglé, n'est-ce pas ?

[X-Philohana]

Qui t'a parlé d'argent ?Personne, et surtout pas moi. J'ai parlé de "valeur".

[pereboulon]

"valeur supérieure au prix public" et tu ne parles pas d'argent ? J'avoue que ça devient trop subtil pour moi. Nan, moi j'attends juste qu'on me dise des trucs sympa, c'est tout et toi, tu pars mal... :wink: :mrgreen:

[dohko57]

merci pour l'info, je v voir ça de plus près :lol: !

[yomugi]

Dernière précision, le père du héros n'est pas vraiment mort de surmenage et la mère n'est pas vraiment cyclothymique (changements d'humeur). L'éditeur n'a pas lu le livre, à croire. Si, il l'a sûrement lu, mais comme je le disais, mettre l'accent sur les clichés du Japon est une pratique bien occidentale, et c'est plus vendeur.

[toonoryu]

Entre parenthèse, après neuf mois d'entrainement, il pèse 55 kg pour plus d'1 m 75... ce qui fait quand même de lui le rikishi le moins doué à prendre du poids de l'histoire. On peut même dire que cela frise l'anorexie alors qu'il est censé manger 6 fois par jour.

Six repas par jour ? On ne peut pas dire que l'auteur caricature le sumo, mais enfin là, au niveau respect de la réalité, on est un peu aux franges quand même...

Pour ce qui est du poids, ça frôle en effet l'anorexie ce poids là, par contre quand au fait de ne pas prendre du poids immédiatement à l'arrivée au sein d'une heya, c'est tout à fait conforme et crédible, en cohérence avec le rythme de vie de fou d'un tsukebito couplé à la violence d'un entraînement physique intense. La prise de poids n'intervient que progressivement chez un jeune deshi qui arrive dans le sumo. Takamiyama l'explique bien dans sa bio, et comme autre exemple on peut penser à Takanohana, enfant plutôt rondouillard qui est devenu assez svelte à son arrivée au sein de la Futagoyama-beya, avant de prendre progressivement, à force de gavage, son "poids de forme".