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Afficher la version complète : [ Kyokudôzan ] Présentation générale.



konishiki
02/04/2009, 11h36
Nom et prénom : Hata Kazuyazu.

Poids et taille : 1m 83 et 106 kg.

Date et lieu de naissance : 14 /10 / 1964, Kagoshima, Japon.

Heya : Oshima-beya.

Grade : Komusubi.

Kantô-shô : 2.

Shukun-shô : 2.

Kinboshi. : 1.

http://www.sumofr.net/rikishi/portraits/kyokudozan.jpg

C’est au lycée que Kyokudôzan a commencé a pratiter le Sumô comme amateur.
L’idée de rejoindre, un jour l’Ôzumô se concrétisa lors qu’il fut accepté dans la Heya de l’ancien Ôzeki Asashikuni.
Au sein de l’Oshima-beya, le jeune homme s’adapte plutôt bien. Il fait ses grands débuts lors du Natsu basho 1980 en Maezumô.
Il remporte le Yûshô dans la catégorie Jonokuchi sur un score parfait de sept victoires.
Il continue de monter dans la hiérarchie des Minarai et il finit par accéder à la division Jûryô en 1988 pour le Nagoya basho.
Kyokudôzan est un rikishi de poids léger. Son Sumô est basé sur une incroyable agilité, un bon niveau technique ainsi qu’un excellent sens du Dohyô. Sa vitesse d’exécution est une arme déroutante pour ses adversaires.
Lors de ce Nagoya basho 1988, le Deshi d’Oshima Oyakata remporte dix victoires.
Au tournoi suivant, il atteint le Kachi-kochi.
Kyokudôzan prouve qu’il a les ressources nécessaires pour maintenir son statut de Sekitori.
Lors du Kyûshû basho , il obtient à nouveau dix gains. Il est plutôt adepte du Yotsu-zumô. Combattre au Mawashi est plus facile pour lui car il reste un rikishi de faible poids.
A cette époque, il ne pèse que 95 kg et il éprouve certaines difficultés à prendre de la masse musculaire.
Néanmoins, il bénéficie d’un extraordinaire partenaire d’entraînement. Le futur Yokozuna Asashifuji et lui-même partage de longues séances d’entraînements. Même si la puissance d’Asahifuji, lui, permet de vaincre son partenaire plus souvent.
Kyokudôzan progresse fortement à son contact.

Pour revenir à ce fameux Kyûshû basho 1988 chez les Jûryô , Kyokudôzan outre ses dix victoires, il sort vainqueur d’adversaires expérimentés comme Masurao ou de Kotonishiki par exemple.
En 1989, il est promu en Makuuchi. Classé au fond de cette dernière, Kyokudôzan ne se démonte pas mentalement et remporte neuf victoires. Une solide performance pour ce svelte rikishi.
Sa maîtrise du Yotsu-zumô compense sa faible dimension physique. Uwatenage , Shitanage , Yorikiri sont les techniques qui terrassent Tochinowaka, Hoo, Ôzutsu .
Mais il n’est pas maladroit en ce qui concerne l’Ôshi-zumô. Résister à un adversaire plus lourd pour ensuite l’expulser, Kyokudôzan sait aussi le faire. Pour cela, il emploie sa vitesse. Le Maegashira Itai serait défait sur Tsukidashi lors de la huitième journée.
Kyokudôzan est un rikishi complet car il maîtrise les deux styles de lutte.

Il se voit récompenser par l’obtention de son premier Sanshô, le Kantô-shô.
Son poids n’augmente que très peu. Il dépasse à peine les 100 kg.
Il se maintient chez les Hiramaku . Son classement évoluant selon les tournois.
Lors du Natsu basho 1992, il remporte neuf gains. .D’une agilité , incroyable sur l’argile du Dohyô , Kyokudôzan fait lever les foules en plaçant un incroyable Ketaguri sur l’Ôzeki Konishiki lors de onzième journée.
Le Komusubi Akinoshima est lui aussi victime de l’agilité de panthère du Rikishi de l’Oshima-beya. Ce dernier le contourne et l’expulse sur Okuridashi.
Il se voit propulser Maegashira 2 sur le Banzuke pour le Nagoya basho 1992.
Kyokudozan confirme son talent.
Son physique rappelle aux fans de Sumô, l’Ôzeki Takanohana des années 70 ou encore l’Ôzeki Wakashimazu durant les années 80.


http://battabi.hp.infoseek.co.jp/sumo/kyokudozan.jpg

Le public est derrière lui lorsqu’il doit affronter les plus imposants Rikishi de Makuuchi.
Il défait à nouveau Konishiki le troisième jour sur Sukuinage. Takahanada (futur TakanohanaII) est battu sur Uwatenage. L’Ôzeki de l’Itsuzu-beya, Kirishima est expulsé sur Oshidashi. Kyokudôzan remporte le Shukun-shô.
Ainsi qu’une promotion comme Komusubi.
Il demeure l’exemple qu’en Sumô , le poids ne fait pas tout.
Il illustre à merveille la devise de l’ancien Yokozuna Wakanohana I : « en Sumô, il arrive souvent qu’un petit en maîtrise un grand, c’est là que le Sumô atteint son paroxysme «.
Ëtre promu San.yaku pour la première fois et maintenir sa position est parfois difficile sur le Banzuke. Néanmoins, Kyokudôzan confirme à ce niveau en obtenant le Kantô-shô.
Il défait le Sekiwake Musashimaru sur Hikiotoshi le deuxième jour et triomphe de l’Ôzeki Akebono , le jour suivant sur Shitatenage. Kotonowaka et Takanonami seront aussi battu.
Kyokudôzan malgré ses 104 kg a réussit à vaincre ces puissants rikishi et il a ainsi assurer le spectacle. Au tournoi suivant, il est Make-kochi et chute chez les Maegashira.
Lors de l’Haru basho 1993, il se montre à nouveau menaçant. Le Sekiwake Musashimaru en fait les frais sur Shitatenage le premier jour. Il remporte sa première Kinboshi en battant le Yokozuna Akebono sur Shitatehineri lors de la sixième journée. Formidable exploît quand on sait qu’un peu plus d’une centaine de kilos sépare les deux hommes.
Le colosse de la Dewanoumi-beya, Kushimaumi (190 / 200 kg) sera défait sur Tsukitaoshi lors de la treizième journée.
Ce tournoi sera le dernier à un tel niveau.
Par la suite, Kyokudôzan demeure solide et navigue chez les Maegashira. En 1996, alors qu’il est en queue de classement lors de l’Aki basho , il concède le Make-kochi.
Il prendra sa retraite en Novembre 1996.

Il ne restera pas au sein de la Nihon Sumô Kyôkai comme Oyakata. Il préfère se lancer dans la politique. Par la suite, il est devenu un chef d’entreprise. Kyokudôzan continue d’être brillant même en dehors du Dohyô.
http://img01.ti-da.net/usr/wakatsuki1966/kyokudozan_0048.jpg

konishiki
02/04/2009, 11h57
Kyokudôzan , shin deshi.

Lors d'une rétrospective télévision.
Le gars dans la petite fenêtre est Demon Kogure, célèbre chanteur nippon et grand fan de Sumô.



http://img01.ti-da.net/usr/wakatsuki1966/kyokudozan_0058.jpg

konishiki
02/04/2009, 12h49
Kyokudôzan place un KO monumental sur Kushimaumi (200 kg).



http://www.youtube.com/watch?v=XHAWtwOmClA

gotonin
02/04/2009, 22h13
Alors ça, c'est impressionnant ! * OUCH *

toonoryu
03/04/2009, 10h55
Kyokudozan était vraiment un exceptionnel technicien, à placer dans les palmarès du genre au même titre que Mainoumi et Kyokushuzan.

konishiki
03/04/2009, 12h36
Oui , il était très bon . Il n'a jamais pu remporter le Ginô-shô.
Il l'aurait sans doute mérité.

Tony
04/04/2009, 11h02
Lorsque Kyokudôzan a accédé aux rangs sekitori, Chiyonofuji considérait qu'il pouvait devenir son successeur en tant que lutteurs de faible gabarit évoluant aux avants-postes. Il l'a d'ailleurs pris sous son aile et se sont pas mal entraînés ensemble. Du reste, lors d'un combat d'entraînement avec Kyokudôzan que Chiyonofuji s'est blessé durant le natsu jungyô 1990, l'empêchant de participer au tournoi suivant (aki basho 1990).