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Afficher la version complète : Découverte du Sumò par les occidentaux



Konosato
31/08/2008, 16h43
L’époque d’Edo (env. 1603-1868) se caractérise par une fermeture du Japon sur lui même, mais aussi par une période de paix. Aucun habitant ne pouvait quitter le pays et aucun étranger n’avait le droit d’y entrer. L’empire du soleil levant ne conserve que quelques liens diplomatiques avec la Corée et seules la Chine et la Hollande ont le privilège d'entretenir des relations commerciales par le port de Nagasaki. Ce fût aussi une époque où le Sumô était très populaire. Les spectateurs venaient en masse voir les tournois, surtout dans les fiefs qui étaient Òsaka et Kyôto. Dans ces villes, d’anciens Rikishi ont fondé la première association, le Sumô Kaisho, précurseur de la NSK.

En 1853 les premiers contacts avec le monde extérieur ont eu lieu. En 1854, l’ouverture forcée des ports au commerce avec l’étranger a été réalisé par le commodore Matthew Perry qui a accosté dans le port de Yokohama en février de cette même année. Les américains ont été accueillis très cordialement et ont reçu beaucoup de cadeau, entre autre 200 sacs remplis de riz qui pesaient chacun environ 60 kilos. Les marins US ne savaient pas comment faire pour charger ces sacs sur le bateau. Tout à coup, apparaissent 25 Sumôtori qui, sous l’oeil médusé de tout l’équipage embarquent avec chacun deux sacs sur le dos le riz sur le bâtiment. Ensuite, tous les américains ont été invités à un tournoi de Sumô. Apparemment, le commodore Perry n’a pas du tout été impressionné de cela. Concernant le rituel d’avant-combat il écrit : « Je ne sais pas si cela sert à imiter un taureau entrain de gratter le sol avec ses sabots avant l’attaque, mais cela a vraiment un aspect dingue. » Vraisembablement que lui et son équipe ont été les premiers occidentaux qui ont pu voir un tournoi de Sumô comme spectateurs.

konishiki
31/08/2008, 16h46
Merci beaucoup ! :wink:

Oyama
01/09/2008, 03h28
http://a212.ac-images.myspacecdn.com/images01/67/l_c7f6b2eefd3c732cdda789ccaf0a19d3.jpg
http://a542.ac-images.myspacecdn.com/images01/80/l_511ee874ae6568c63fd03d8f8fe16465.jpg
http://a604.ac-images.myspacecdn.com/images01/128/l_ec19f091a4d7d18a2391dfbf11a6190b.jpg
Ozeki Kagamiiwa Hamanosuke 179cm 139kg

http://a878.ac-images.myspacecdn.com/images01/8/l_085a1a366cac8575a9c4e28e267a9915.jpg
Ozeki Koyanagi Tsunekichi 170cm 150kg

Au cours de cette rencontre, trois marins américains (un boxeur et deux lutteurs) auraient
été défaits par l’Ozeki Koyanagi en s’essayant au combat avec lui.
Cette anecdote sera reprise plus tard par le théâtre Kabuki.
http://a943.ac-images.myspacecdn.com/images01/1/l_62b54d154af24a7c1575fc9dec7fb4c6.jpg

Satori
01/09/2008, 03h53
Fascinant... Merci de nous faire partager vos connaissance. :)

Satori

toonoryu
01/09/2008, 17h07
J'ai deux trois extraits sympa de récits aussi vieux, j'envoie ça ce soir si j'ai la possibilité (si c'est calme sur mon territoire en gros ;))

sumofr
01/09/2008, 17h44
J'avais lu quelque chose à propos de cette visite du commodore Perry, où ce dernier racontait qu'il trouvait le sumô pas assez violent ! l faut dire qu'à l'époque, les combats de boxe et autres luttes aux USA étaient plutôt du genre extrême, et les règles du marquis de Queensberry ne datent que de 1857...

Alors que maintenant, c'est presque l'inverse... Autre époque, autres moeurs....

Miyabiyama
01/09/2008, 18h23
Dans le "Herbert West: réanimateur" de Lovecraft, il aborde justement la sauvagerie des combats de boxe d'avant "queensberry"; il semblerait qu'alors, la mort d'un boxer était chose courante...

skydiver
01/09/2008, 18h45
Non, la mort n'était pas chose courante; elle était heureusement fort rare.
Par contre, de nombreuses techniques "dangereuses" étaient tolérées comme les doigts dans les yeux (pas de gants), les projections voire les morsures. Les blessures étaient donc inévitables.

Pour mémoire, il ne faut pas imaginer que les règles dites "du marquis de Queensberry" ont radicalement éliminé la "sauvagerie" ambiante.
Pour en arriver à la boxe anglaise telle que pratiquée de nos jours, il a fallu de nombreuses modifications et des ajouts de règles importantes.

Les marins du Commodore Perry pratiquaient la boxe anglaise en guise de loisirs à bord des navires mais aussi lors des escales avec paris à la clé. Ils y étaient encouragés (à bord) par leur encadrement qui voyait là une méthode pour renforcer le physique, le mental et l'esprit guerrier.

Il est à noter que la frappe poing fermé de la boxe anglaise n'existait que peu ou pas du tout dans les Arts Martiaux japonais avant l'ouverture à l'occident.


Pour des informations sérieuses sur la boxe à l'époque, sur Google, taper "daniel mendoza", "tom cribb", "john sullivan" ou thering-online.com

pereboulon
01/09/2008, 19h47
Mais qu'est-ce qu'ils ont ces marins à tater le bide des sumotoris ? Ils n'ont jamais vu de ventres proéminents ou quoi ? En tout cas, depuis, leurs compatriotes ont largement rattrapés leur retard...

Merci Konosato d'ouvrir un tel sujet. Il a inspiré de belle façon les participants du forum. Merci Oyama pour les très belles illustrations d'époque.

Konosato
01/09/2008, 21h17
Ah oui! merci pour ces belles illustrations Oyama, j'avais cherché quelque chose de ce genre sur le web, mais rien trouvé.

Fuseigou
01/09/2008, 22h32
Merci à vous deux pour ces informations ! Merci à Oyama pour les illustrations que je ne connaissais pas et qui sont vraiment très suggestives, en plus d'être très belles.

dohko57
02/09/2008, 09h51
merci beaucoup ! :D

toonoryu
02/09/2008, 10h48
Extrait de l'introduction de l'ouvrage "Sumo : from rite to sport", pour ceux qui ne l'auraient pas encore téléchargé ;)



Au printemps 1854, le commodore Matthew C. Perry de la Marine des Etats-Unis parvient à signer un traité de commerce et d’amitié avec le shogunat du Japon, entrouvrant ainsi une porte sur un pays exotique jusque là demeuré résolument fermé, depuis deux siècles et demi d’isolement volontaire, au monde occidental. Après la signature des concessions, un échange mutuel et raffiné de cadeaux eut lieu : la maison du traité dans le port de Yokohama fut emplie de délicates pièces de mobilier laqué, de soies et de riches broderies, de porcelaines, d’éventails et de boîtes à pipes. L’interprète japonais traduisit la longue liste des cadeaux en néerlandais, et un membre de l’équipage de Perry se chargea de retranscrire le tout en anglais. Alors que le commodore s’apprêtait à repartir, les officiels japonais lui signalèrent qu’il restait encore un article destiné au Président des Etats-Unis qui n’avait pas encore été présenté, et ils le conduisirent sur la plage, où plusieurs centaines d’immenses sacs de riz étaient entassés, prêts à être chargés à bord des bateaux américains.

« Alors que je contemplais ces preuves concrètes de la générosité japonaise », note Francis L. Hawkes, chroniqueur officiel des expéditions de Perry, dans son rapport à destination du Congrès américain, rédigé deux ans plus tard, « l’attention de tout le monde fut soudainement attirée par une masse de corps d’hommes monstrueux, qui déambulaient sur la plage comme une horde d’éléphants. C’était des lutteurs professionnels, qui faisaient partie de la suite des princes, qui les gardaient à leurs côtés pour leur amusement personnel ou pour divertir les foules. Ils devaient être environ vingt-cinq, et étaient d’une stature absolument gigantesque et d’un poids énorme. Leur costume était réduit à sa plus simple expression - une simple bande de tissu passée autour de la taille, rehaussée de franges et portant les armoiries des princes auxquels chacun appartenait – et il montrait leurs gigantesques mensurations boursouflées de graisse et de muscles ».

Les princes – appelés daimyo, ou seigneurs provinciaux – qui accompagnent leurs lutteurs les font alors déplacer les sacs de soixante kilos de riz à un endroit plus proche du navire en guise de première démonstration de la force des lutteurs. Les officiels japonais proposent alors au commodore et ses suivants de se retirer vers la maison du traité, où ils doivent avoir l’occasion de voir les lutteurs exhiber leurs prouesses professionnelles. Les invités se constatent alors qu’une aire circulaire d’environ quatre mètres de diamètres vient d’être établie devant l’immeuble, et des divans de teinture rouge déposés à l’attention des plénipotentiaires japonais, de leurs suivants et des Américains. Les orchestres des navires, invités à descendre, agrémenteront le spectacle de quelques morceaux entraînants.

Aussitôt que les spectateurs se sont assis sur leurs sièges, les lutteurs à demi-nus entrent tour à tour dans le cercle, et l’ensemble, divisé entre deux parties opposées, se met à piétiner lourdement le sol d’avant en arrière, se regardant l’un l’autre d’un air méchant, mais sans engager aucun combat, leur but étant tout juste de démontrer leurs aptitudes, et de donner aux spectateurs, de fait, l’occasion de comparer leurs mérites respectifs, et de prendre leurs paris. Ils se retirent bien vite derrières des sortes de cloisons placés là pour l’occasion, où tous, à l’exception de deux d’entre eux, sont à nouveau rhabillés en uniformes complets et reprennent leurs positions sur des sièges à l’avant des spectateurs.

Les deux lutteurs qui ont été séparés du reste de la troupe, se présentent alors l’un l’autre sur un signal donné par les annonceurs assis sur les côtés opposés. Ils font leur entrée l’un après l’autre, depuis l’arrière des cloisons, d’un pas lent et posé, tels d’énormes bêtes, vers le centre du cercle. Ils s’alignent l’un en face de l’autre, à quelques pas de distance. Ils s’accroupissent un moment, s’envoyant de féroces regards, comme si chacun d’eux cherchait l’occasion de prendre par surprise son adversaire. Pour le spectateur qui contemple alors ces monstres gavés, dont les natures animales ont été si patiemment et brillamment entretenues, et les regarde se défier chacun avec une férocité brutale, prêts à démontrer les cruels instincts d’un naturel sauvage, il est aisé de perdre toute conscience de leur qualité d’êtres humains, et de se convaincre qu’il a devant lui deux bêtes sauvages assoiffées du sang de leur adversaire. Ils sont, de fait, deux taureaux furieux, dont ils n’ont pas seulement acquis la nature, mais tout aussi bien l’apparence et les gestes.

Alors qu’ils continuent à se regarder l’un l’autre ils martèlent le sol d’un pas lourd, piaffant d’impatience apparente, puis inclinant leurs corps immenses, ils ramassent des poignées de terre qu’ils jettent derrière leur dos d’un geste nerveux ou qu’ils frottent entre leurs paumes géantes ou sous leurs solides épaules. Ils s’accroupissent alors en position basse, conservant leur regard planté dans celui de l’adversaire, observant chacun de ses gestes jusqu’à ce que, à un instant précis, ils ne finissent par soulever et entrechoquer leurs masses, corps contre corps, dans un choc à assommer un bœuf. L’équilibre de leurs carrures monstrueuses est à peine troublé par le choc, dont l’effet est à peine visible dans le tremblement des chairs qui dégoulinent de leurs corps. Au moment où ils se sont rejoint, ils ont lancé leurs bras musculeux l’un contre l’autre, et sont désormais entrelacés dans une lutte acharnée, chacun employant son énorme puissance pour tâcher de projeter son adversaire. Leurs énormes muscles gonflent pour ressembler à ceux d’Hercules sculpturaux, leurs visages bouffis se gonflent sous les afflux d’un sang qui semble prêt à jaillir de leur peau rougie, leurs corps immenses tremblent sous l’effort alors que la lutte se poursuit. Finalement, l’un des deux adversaires finit par tomber lourdement à terre, de tout son énorme poids et, déclaré vaincu, on l’aide à se remettre debout avant de le conduire hors du cercle. L’écœurante démonstration ne prend pas fin avant que chacun des vingt-cinq n’ait, tour à tour et par paires, fait étalage de leurs qualités de sauvagerie et de leur puissance extrême…

Le commandant Mac Cauley du Powhatan décrit les combats ainsi dans son journal : « C’est une démonstration de puissance très frustrante, il y a bien eu une ou deux chutes, mais qui après tout auraient fait éclater de rire tous les lutteurs que j’ai connus jusqu’ici ».

Aux yeux d’un navigateur américain du milieu du XIXème siècle, habitué aux rencontres dépourvues de règles et souvent sanglantes que l’on appelle alors des combats de lutte publics, durant lesquels il n’y a pas de limites et qui voient s’affronter deux adversaires furieux et injurieux se battant dans la poussière jusqu’à ce que l’un des deux ne concède finalement la défaite, la lutte japonaise peut sembler plus que frustrante. De fait, bien que riche en traditions et symboles, le sumo est sans aucun doute parmi les plus simples et maniérés des sports de combat. Un combat est remporté à l’aide d’un ensemble de projections et de prises répertoriées permettant d’expulser un adversaire d’un cercle d’environ quatre mètres cinquante de diamètre, ou en lui faisant toucher le sol dans ou en dehors du cercle avec l’une quelconque des parties de son corps. Les lutteurs, parmi lesquels les champions font en moyenne quelques 150 kilos, ne portent qu’une bande de tissu qui leur enserre la taille et passe entre leurs jambes jusque dans leur dos, et sert d’unique possibilité de prise à l’adversaire. Il est formellement interdit d’employer les poings fermés, de frapper, de tirer les cheveux ou de toucher en dehors de la ceinture. Les combats sont violents mais brefs. La plupart s’achèvent dans les secondes qui suivent la charge : les deux corps immenses se rencontrent dans un choc violent au centre du cercle dans une démonstration très singulière d’énergie et de concentration, puis se donnent des claques ou se poussent l’un l’autre jusqu’à ce que, en moins d’une minute – et généralement en moins de dix secondes – le combat soit terminé. Le sumo est extrêmement simple et précis.

Oyama
02/09/2008, 15h13
Un grand merci a tous.


ils ramassent des poignées de terre qu’ils jettent derrière leur dos d’un geste nerveux ou qu’ils frottent entre leurs paumes géantes ou sous leurs solides épaules.

Peut-être l’origine du Kiyome no shio ( lancer de sel ). N’ayant trouvé aucune estampe représentant ce rituel, je doute qu’il fut pratiqué avant 1900. Quelqu’un aurait il des infos là-dessus ?

pereboulon
02/09/2008, 16h32
Le sel, comme beaucoup d'autres choses en sumo, est lié au shinto, la religion du Japon. Je ne sais pas quand exactement est apparu le lancer de sel (Toonoryu, à l'aide !) mais je pense qu'il devait quand même y en avoir avant 1900.

skydiver
02/09/2008, 18h00
Si la lancer de sel existait avant, il s'agit peut être d'une simple représentation approximative de ce qu'était le sumô à l'intention des étrangers.

toonoryu
02/09/2008, 19h49
Selon P.L. Cuyler, le jeter de sel remonte dans le sumo professionnel à la fin du XVII° siècle.

skydiver
02/09/2008, 20h22
Il s'agissait donc d'une "parodie" de sumô (même si le terme est quelque peu outrancier) destinée à le présenter aux étrangers. D'où ce Lancer de terre/sel.

toonoryu
02/09/2008, 20h32
Devant les marins de Perry, oui, les Japonais firent une démonstration de force destinée à impressionner ceux-ci (elle ne marcha pas sur le commodore en tous cas).

pereboulon
03/09/2008, 10h20
Ou alors, peut être qu'ils ont lancé du sel mais que les observateurs occidentaux n'ont pas voulu le voir. Le sel étant posé dans un petit panier à terre, ils ont peut être cru qu'ils prenaient de la terre ou qu'ils se sont persuadés que s'en était et après, pour changer d'avis... (surtout si se sont des souvenirs couchés sur le papier après coup, le cerveau joue souvent des tours).

Kotononami
03/09/2008, 12h42
Ce type de sujets est un vrai régal. Merci à ceux qui prennent l'initiative de les ouvrir et en particulier Konosato pour celui-ci. Certains sur ce forum sont des puits de connaissance , ils interviennent hélas trop peu hein Konosato? :wink:

toonoryu
03/09/2008, 12h48
Ce genre de thread permet surtout d'évacuer toutes les vapeurs/fumées délétères provoquées par d'autres sujets brûlants du moment... bref, un bol d'air en effet :)

sumofr
04/09/2008, 13h15
Extrait de l'introduction de l'ouvrage "Sumo : from rite to sport", pour ceux qui ne l'auraient pas encore téléchargé ;)

Le commandant Mac Cauley du Powhatan décrit les combats ainsi dans son journal : « C’est une démonstration de puissance très frustrante, il y a bien eu une ou deux chutes, mais qui après tout auraient fait éclater de rire tous les lutteurs que j’ai connus jusqu’ici ».

Aux yeux d’un navigateur américain du milieu du XIXème siècle, habitué aux rencontres dépourvues de règles et souvent sanglantes que l’on appelle alors des combats de lutte publics, durant lesquels il n’y a pas de limites et qui voient s’affronter deux adversaires furieux et injurieux se battant dans la poussière jusqu’à ce que l’un des deux ne concède finalement la défaite, la lutte japonaise peut sembler plus que frustrante. [/b]

OUps ! :oops: :oops: Désolé Toonoryu, mais je ne relis pas souvent mes classiques... Et dire qu'il est en téléchargement sur mon site...

toonoryu
04/09/2008, 14h16
Extrait de l'introduction de l'ouvrage "Sumo : from rite to sport", pour ceux qui ne l'auraient pas encore téléchargé ;)

Le commandant Mac Cauley du Powhatan décrit les combats ainsi dans son journal : « C’est une démonstration de puissance très frustrante, il y a bien eu une ou deux chutes, mais qui après tout auraient fait éclater de rire tous les lutteurs que j’ai connus jusqu’ici ».

Aux yeux d’un navigateur américain du milieu du XIXème siècle, habitué aux rencontres dépourvues de règles et souvent sanglantes que l’on appelle alors des combats de lutte publics, durant lesquels il n’y a pas de limites et qui voient s’affronter deux adversaires furieux et injurieux se battant dans la poussière jusqu’à ce que l’un des deux ne concède finalement la défaite, la lutte japonaise peut sembler plus que frustrante. [/b]

OUps ! :oops: :oops: Désolé Toonoryu, mais je ne relis pas souvent mes classiques... Et dire qu'il est en téléchargement sur mon site...

Ce n'était pas dirigé à ton intention, vraiment :)
Je te recontacterai prochainement car un nouvel ouvrage est sur les starting blocks (la bio de Takamiyama est prête, ou quasiment...)