skydiver
28/04/2007, 11h26
Je ne sais pas trop si l'anecdote qui suit à sa place sur ce forum. Je laisse donc le soin aux modérateurs de déplacer éventuellement ce sujet.
La disparition de l'immense violoncelliste Mitislav Rostropovitch m'a rappelé que j'ai eu la chance de le rencontrer à deux reprises.
La seconde fois, le Maître rentrait de Tôkyô, avec sa charmante Epouse, tous deux installés en Première Classe avec un fauteuil supplémentaire pour...le violoncelle, comme de coutume.
Voyant que j'étais quelque peu intrigué par une très grosse boîte ronde acceptée en cabine à titre exceptionnel, le Maître m'expliqua alors qu'il s'agissait d'un cadeau bien particulier qu'on lui avait fait.
Lors de sa tournée au Japon, ses hôtes l'avait emmené visiter une heya dont le fer de lance n'était autre que Akebono yokozuna.
Le grand musicien m'avait confié n'être pas connaisseur en la matière mais il avait été fasciné par la somme de travail fournie par les lutteurs.
Selon lui le rikishi Américain avait du charisme et restait d'une simplicité désarmante. Un autre souvenir était celui des mains du géant, "immenses et fines tout à la fois". Cette remarque venant d'un homme aux mains "magiques" et fines comme de la porcelaine prend un relief tout particulier.
Et le contenu de la boîte me direz vous? Il s'agissait d'un mawashi offert par le yokozuna.
Dans sa grande et habituelle gentillesse, Maître Rostropovitch avait même défait les liens du couvercle afin que je puisse voir l'objet exceptionnel.
Merci Maître, avec tout mon respect et mes condoléances à votre Epouse.
La disparition de l'immense violoncelliste Mitislav Rostropovitch m'a rappelé que j'ai eu la chance de le rencontrer à deux reprises.
La seconde fois, le Maître rentrait de Tôkyô, avec sa charmante Epouse, tous deux installés en Première Classe avec un fauteuil supplémentaire pour...le violoncelle, comme de coutume.
Voyant que j'étais quelque peu intrigué par une très grosse boîte ronde acceptée en cabine à titre exceptionnel, le Maître m'expliqua alors qu'il s'agissait d'un cadeau bien particulier qu'on lui avait fait.
Lors de sa tournée au Japon, ses hôtes l'avait emmené visiter une heya dont le fer de lance n'était autre que Akebono yokozuna.
Le grand musicien m'avait confié n'être pas connaisseur en la matière mais il avait été fasciné par la somme de travail fournie par les lutteurs.
Selon lui le rikishi Américain avait du charisme et restait d'une simplicité désarmante. Un autre souvenir était celui des mains du géant, "immenses et fines tout à la fois". Cette remarque venant d'un homme aux mains "magiques" et fines comme de la porcelaine prend un relief tout particulier.
Et le contenu de la boîte me direz vous? Il s'agissait d'un mawashi offert par le yokozuna.
Dans sa grande et habituelle gentillesse, Maître Rostropovitch avait même défait les liens du couvercle afin que je puisse voir l'objet exceptionnel.
Merci Maître, avec tout mon respect et mes condoléances à votre Epouse.