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Afficher la version complète : vidéo sumo sur la gazzetta dello sport



konishiki
27/10/2006, 09h32
reportage en italien sur la heya de kotooshu .
vous avez aussi l'article tout en bas de la page. :D

cliquez sur guarda il vidéo / il faut descendre en bas de la page :wink:

http://www.gazzetta.it/

Frenchuzan
27/10/2006, 12h00
Je vous ai traduit l'article qui a des comparaisons assez cocaces.... :lol:

Sumo, tradition au son du yen
Des rituels millénaires régissent le sport le plus fameux du Japon, du pot-au-feu hyper calorique aux coups de bâtons. Les lutteurs sont des stars très payées et même les étrangers s’y mettent.
MATSUDO (Japon), 26 octobre 2006 - Le garçon avec le t-shirt rayé fait voltiger une robuste canne de bambou qui à chaque erreur commise par les lutteurs inexpérimentés atterri douloureusement sur leur dos. Bienvenue dans le monde du sumo professionnel. Le calme de cette banlieue de Tokyo est troublé par les respirations rythmées et des plaintes des lutteurs qui vivent dans cette école (beya). L’école s’appelle Sadogake et est une des plus fameuse du pays. Le vieux lutteur e le plus jeune maître ne perdent pas un mouvement des élèves les plus corpulents, donnent des conseils de temps en temps, et quelques fois punissent.

LARMES – Quelques lutteurs (rikishi) pleurent, mais personne n’abandonne le ring (dojo), même quand, épuisés, ils collectionnent défaites et coups de bâton. Il y a beaucoup du Japon dans une école (ou plus précisément écurie) de sumo. La légende raconte que de la victoire du dieu Take-mikazuchi dans un combat, soit né la suprématie de l’ethnie nippone dans ce pays. Si quelqu’un pense que le sumo soit un combat pour des gras-du –bide qui se présente en public avec des strings ridicules, ici il pourrait changer d’avis. La dame qui nous accueille montre un panneau imprimé avec les recommandations d’usage pour assister aux entraînements : éteindre les portables, rester assis à la place qui nous est indiquée et ne pas parler. On franchit le pas, on enlève ses chaussures et on entre dans un autre monde. Vieux de milliers d’année, vu que le premier combat (selon la légende) remonte à 1500 ans. Un mélange de religion et de sueur.
RELIGION - Les plus jeunes se sont levés à 5 heures et on préparé le dojo, dans la grande salle qui sert de salle à manger, de cuisine, et de rangement où sont stockés des dizaines de sacs de riz en conditionnement industriel. Un jeune garçon de 14 ans et son père on été invités pour assister à l’entraînement, car les recruteurs, chaque beya en possède, ont vu en lui un possible futur champion. Il arrive du Sud et son rêve est de venir ici et de devenir celèbre.

MILLIONS – Les plus forts (le classement est déterminé uniquement par les résultat et non pas selon le poids) sont comparables à nos star de football, ils ont des salaires qui se comptent en millions, un grand nombre de supporters, qui les aiment et souvent prêts à payer. Justement les yens sont le ressort qui à propulsé sur le dojo beaucoup d’étrangers. Au niveau professionnel, ils sont une soixantaine et arrivent de Mongolie, Corée du Sud et plus récemment de l’Europe. Dans l’écurie Sadogatake, se trouve le rikishi du moment : Kotooshu, un bulgare de 22 ans qui à abandonné il y a quelques année la lutte gréco-romaine (après avoir été champion junior, avant que la balance le trahisse) pour se mettre au sumo. Ici plus ont est gras mieux c’est : pour grossir on mange deux fois par jour le mythique chanko-nabe. Cette espèce de pot-au-feu hyper calorique à base de poulet, poisson, carottes, oignons, chou chinois, champiognons et tofu qui est mis à bouillir pendant des heures en rependant dans la pièce une odeur alléchante.
ALCOOL – Pour augmenter la corpulence on utilise ensuite la bière ou le sake. On mange tous ensemble, assis par terre avec les jambes croisées. Mais comment font-ils ces « gras du bide » qui pèse jusqu’à 250 kg, pour se déplacer aussi agilement que la Ferrari ? L’agilité est la première règle du lutteur et quand on voit Kotooshu affronter des adversaires plus lourds que lui on comprend qu’avoir à faire à un gars comme lui c’est avoir devant soit un croisement entre une Punto et un chat. Le repas est prêt, avant de quitter le ring les lutteurs chantent l’hymne du sumo, remercient leurs adversaires et promettent de tout faire pour devenir des champions. Dans l’après-midi, après la sieste (inévitable avec des repas à 7000 calories) il y a un autre entraînement et pour quelques uns d’autres coups de bâton. Mais personne n’y prête attention, la route de la gloire au Japon est souvent marquée par la souffrance

Satori
27/10/2006, 14h25
Merci Frenchuzan pour cette super traduction, c'est très sympa de découvrir qu'en Italie on compare un lutteur de Sumo à une Ferrari! :D
Excellent! :D

Satori